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Propriétaire du joueur Adel Taarabt (29 ans) depuis l’été 2015, la formation lisboète vit un calvaire avec l’international marocain (18 sélections, 4 buts).

Jamais utilisé en Liga NOS, le championnat portugais, l’ancien Lensois a passé ses deux dernières saisons en prêt au Genoa. Rentré au Portugal cet été, Taarabt a reçu un message clair de la part de ses dirigeants : il n’a pas sa place à Benfica.   Annoncé à Amiens, le milieu offensif était surtout envoyé du côté de Nantes. « J’ai vraiment envie de revenir en France et j’ai eu un contact top avec le président Kita. Il n’a pas peur de te dire les choses en face, et j’aime ça », avait-il d’ailleurs déclaré avant que l’affaire ne capote finalement. Resté dans la capitale lusitanienne, Taarabt n’enchante pas son club.   Record indique d’ailleurs, dans son édition du jour, que la résolution de son cas est une priorité pour Benfica qui souhaite absolument trouver une porte de sortie au Marocain lors du prochain marché des transferts de janvier 2019. Inscrit pourtant par le Benfica en championnat au cas où, il n’entre pas du tout dans les plans de Rui Vitoria.   Ce dernier devrait d’ailleurs l’envoyer faire des piges au sein de l’équipe réserve, histoire de ne pas perdre complètement le rythme. Rentré des vacances en excès de poids, Taarabt serait en effet en très bonne condition désormais selon le journal portugais. Mais aujourd’hui, son quotidien coûte cher aux Aguias. Taarabt s’entraîne seul à Seixal (lieu où se trouve le centre d’entraînement des Aguias) et continue de séjourner dans un hôtel de Lisbonne. Le tout moyennant un salaire de 193 000€ par mois. Un constat qui ne plaît pas du tout au comptable benfiquiste puisque si l’actuel co-leader du championnat ne trouve pas de porte de sortie convenable à son joueur d’ici la fin de son contrat (2020), celui-ci percevra un montant total de 4,6 M€ correspondant aux deux dernières années de contrat qu’il lui reste à toucher.