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L’international marocain Achraf Hakimi n’est plus titulaire avec le Real Madrid. Cela devient préoccupant pour le sélectionneur national qui compte emmener le défenseur de la Maison Blanche au Mondial russe.

Acharf Hakimi, vous vous en souvenez? Un jeune qui jouait les premiers rôles au Real Madrid, qui a remporté les Supercoupes d’Espagne et d’Europe et une Coupe du Monde des clubs avec le Real Madrid. Il est même entré dans l’histoire en devenant le premier joueur marocain et arabe à marquer pour la Maison Blanche. Les Marocains se passionnaient pour ces exploits et se délectaient de chacune de ses titularisations. Après son excellent début de saison, il a tapé dans l’oeil d’Hervé Renard. Ce dernier l’a aligné lors des 4 derniers matchs des Lions de l’Atlas lors des éliminatoires de la Coupe du Monde. Mais il semble bien loin ce temps-là, aujourd’hui, à trois du Mondial russe, l’international marocain est au bord du gouffre. Depuis le retour de Dani Carvajal, Achraf Hakimi n’a plus été titularisé. Pis encore, Zinedine Zidane ne le convoque même plus. Des rumeurs laissent penser qu’il sera transféré dès la fin de saison vers un autre club de Liga. Hervé Renard se retrouve donc devant un choix difficile, lui qui insistait sur la compétitivité comme condition sine qua non pour aspirer à faire partie des 23 Lions qui feront le déplacement en Russie l’été prochain. Pourquoi doit-il le convoquer? L’international marocain n’a certes participé qu’à cinq rencontres avec les Merengue depuis le retour de Carvajal, mais sa situation est assez particulière en sélection. Le Madrilène a l’avantage d’être un latéral polyvalent. Habile des deux pieds, il peut jouer à gauche comme à droite. D’ailleurs Renard l’a utilisé en tant qu’arrière gauche durant toutes les éliminatoires du Mondial. Et contrairement à Mendyl, Hakimi ne se contente pas de défendre, il sait attaquer, percer et centre des deux pieds. Mais au-delà du choix tactique pur et dur, avoir Hakimi dans le groupe peut être un atout majeur pour le sélectionneur national. Il côtoie au quotidien les futurs adversaires des Lions de l’Atlas en club (Ronaldo, capitaine du Portugal, Ramos, Isco, Asensio, Carvajal, piliers de la Roja). C’est peut-être pour cette même raison que le Marocain, qui connaît tous les points forts et points faibles de ses coéquipiers, ne joue plus assez souvent qu’avant au Real Madrid. Un avantage non-négligeable pour un Hervé. À renard, renard et demi, comme on dit ! Le 360