C’est bientôt la mi-saison et Abderrahmane (Abdou) Harroui n’a toujours pas réussi à s’assurer une place de titulaire avec son nouveau club Sassuolo. Mais le néo-Lion de l’Atlas reste patient.
Alors qu’il était courtisé par Nottingham Forest, Olympiakos Le Pirée, Lille OSC, Galatasaray, Aston Villa, Harroui a finalement opté pour le club italien de Sassuolo. « Je voulais faire un pas sportif. Sassuolo me convenait par rapport aux autres« , explique Harroui dans une conversation avec VoetbalPrimeur .
« Au cours des six dernières années, Sassuolo a toujours terminé entre la sixième et la douzième place de la Serie A. C’est donc un moteur intermédiaire stable en Italie. Cela semblait être le bon endroit pour progresser davantage. »
Harroui ne regrette pas son choix murement réfléchi. Contrairement à son compatriote Mohamed Ihattaren, la vie en Italie lui va très bien. « Je m’amuse certainement ici. C’est un beau pays avec une belle culture. Le football est également de premier ordre ici.. Je prends également des cours d’italien chaque semaine.«
« Contre l’Atalanta et la Juventus, vous jouez contre les meilleurs clubs européens, ce qui est bien sûr une expérience formidable. J’en rêvais quand j’étais petit garçon. Si quelque chose comme ça devient réalité, vous êtes bien sûr très fier de vous« , a poursuivi Abdou Harroui.
Rester patient
Harroui a fait sept apparition avec Sassuolo. Cependant, le natif de Leyde n’est pas encore un joueur de base dans son nouveau club. « J’ai raté toute la préparation à Sassuolo« , explique Harroui. « Je n’ai rejoint le club que lors des deux derniers jours du mercato. Quand je suis arrivé, deux ou trois matchs de championnat avaient déjà été joués. Lorsque vous vous inscrivez, vous avez également besoin d’un certain temps pour vous adapter au football et à l’équipe.«
Et d’ajouter : « Normal donc que je ne sois pas encore titulaire, mais je suis sûr que ça viendra. Les entraîneurs ont confiance en moi. »
Harroui conclut qu’en tant que footballeur, « il est difficile de rester patient, mais je dois le faire. Bien sûr, je veux jouer, mais je comprends la situation.«
