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Comme nous l’avons annoncé en primeur dans un article datant du 19 août, Mustapha Hadji sera assis sur le banc de Vahid Halilhodziç entant qu’entraîneur adjoint. L’eussent-ils cru ? Il a fallu du temps, d’autres médias en parlent, enfin !

En effet, les médias marocains ont eu du mal à croire à l’information sur le maintien de Hadji comme adjoint du coach national. Certains ont probablement attendu confirmation avant d’en parler, professionnels qu’ils sont, du moins sur ce coup. Dix jours plus tard, les plus mécontents annoncent avec amertume que Fouzi Lekjaa aurait pesé de son point afin d’intégrer Mustapha Hadji au sein du nouveau staff technique de Vahid Halilhodzic. Or, selon nos propres informations, l’ancien international marocain s’est longuement entretenu avec le sélectionneur national, Vahid Halilhodziç. A l’issue d’une franche discussion, ce dernier a décidé de le maintenir à son poste d’adjoint. Le nouveau sélectionneur national aura l’occasion de justifier sa décision aux journalistes dans les jours à venir.

Malheur à celui qui trouble « l’ordre établi ».

Le maintien de Hadji est judicieux pour maintenir une stabilité et un équilibre au sein de la tanière. En plus de l’apport technique, Mustapha est également garant des valeurs élémentaires ayant tendance à disparaître avec les Lion de l’Atlas. En dépit des critiques le présentant comme un individu troublant « l’ordre établi », sa présence continue de rassurer ceux qui pro.

Faut-il encore préciser de quel ordre s’agit-il ? Celui des sélectionneurs qui pensent davantage à leur image ? A moins qu’il ne s’agisse de celui des joueurs qui refusent de participer à un match de Coupe du monde ? Peut être celui de cette star marocaine qui exige le capitanat, le numéro, la titularisation,. ? Où encore l’ordre des fumeurs de chicha qui veillent jusqu’à l’aube à quelques heures d’un match capital de la CAN ? Et puis, les vrais managers consultent leurs entraîneurs adjoints. Ils écoutent leurs avis techniques en se réservant la décision de les appliquer ou pas. C’est d’ailleurs à cela que servent aussi les entraîneurs-adjoints, récolter des informations, proposer des solutions techniques,. Et au pire des cas comme après la dernière humiliation, dire ses vérités dans l’intérêt de la sélection nationale.

Sous-entendre que Mustapha Hadji n’a pas les compétences techniques suffisantes après 5 années passées aux cotés de Zaki et Renard, revient à insulter l’intelligence du footballeur Marocain, qu’il soit local ou issu de la diaspora. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on vise un ancien Lion de l’Atlas de son calibre et de son expérience.

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