À l’approche de la Coupe Arabe des Nations 2025, prévue du 1er au 18 décembre dans les stades du Qatar ayant accueilli la Coupe du monde 2022, les sélections nord-africaines affinent leurs stratégies. Certaines d’entre elles, comme l’Algérie et la Tunisie, envisagent d’élargir leur vivier en intégrant des joueurs évoluant en Europe, afin de renforcer leurs effectifs.
Le sélectionneur tunisien, Sami Trabelsi, avait déjà annoncé il y a quelques mois que les Aigles de Carthage s’appuieraient principalement sur les joueurs du championnat local et des ligues arabes. Toutefois, il n’a pas écarté l’idée d’intégrer certains expatriés évoluant en Europe lors des phases avancées du tournoi, comme cela avait été le cas lors de l’édition précédente.
Du côté de l’Algérie, la presse locale rapporte ces derniers jours que Madjid Bougherra pourrait suivre une approche similaire. Tenant du titre depuis 2021, l’ancien capitaine des Fennecs réfléchirait à convoquer des éléments évoluant dans les championnats européens pour conserver le trophée. Cette flexibilité contraste avec le CHAN, strictement réservé aux joueurs locaux, puisque la Coupe Arabe autorise l’intégration de talents internationaux évoluant en dehors du monde arabe.
Le contexte reste toutefois particulier. En effet, la Coupe Arabe 2025 se tiendra en même temps que la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Maroc, également en décembre. Un chevauchement qui prive des sélections comme le Maroc, l’Algérie, l’Égypte ou la Tunisie de leurs meilleurs éléments, mobilisés par leurs clubs européens et attendus pour la CAN.
L’édition 2025 s’annonce donc particulière : entre contraintes de calendrier, absence de stars africaines et volonté de valoriser les championnats locaux, les sélections devront trouver un subtil équilibre entre compétitivité et identité.