De passage sur RMC, Younès Belhanda s’est longuement exprimé sur son lien avec Montpellier, club où il a été formé et sacré champion de France en 2012. Aujourd’hui joueur à Al-Shamal, au Qatar, le milieu offensif marocain de 35 ans a confié avoir proposé son aide à son club formateur en janvier dernier, alors que ce dernier sombrait sportivement. Une main tendue restée sans réponse.
« J’ai vu que le club était en difficulté, alors j’ai envoyé un message à Laurent Nicollin pour proposer de revenir, même gratuitement, pour six mois. Je n’ai jamais eu de réponse. Même pas un non », a-t-il regretté dans l’émission Rothen s’enflamme. L’international marocain (59 sélections) explique ne toujours pas comprendre ce silence, d’autant plus qu’il pensait être resté en bons termes avec les dirigeants.
Cette absence de dialogue est d’autant plus difficile à avaler pour Belhanda qu’il constate, selon lui, une mauvaise gestion du club, symbolisée par « des salaires jamais vus » versés à certains cadres actuels, sans pour autant que les résultats suivent. « Tu tombes en Ligue 2 l’année des 50 ans… Quand tu entends que Cabella et Stambouli ont aussi proposé de revenir, tu te dis que ça aurait pu tout changer », a-t-il lâché, visiblement amer.
Le Marocain pointe également une forme de conservatisme au sein de l’organigramme montpelliérain, appelant à un profond renouvellement. « Il faut du sang neuf, un regard extérieur. Le football a évolué, pas le club. Certains sont là depuis 15 ans, mais ça stagne. Michel Mézy a un peu lâché, la nouvelle génération ne fait pas mieux », critique-t-il, en réclamant une vraie remise en question au sein de la direction sportive.
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