Énorme sensation à Orlando : Al-Hilal, emmené par Yassine Bounou, a créé l’exploit en éliminant Manchester City (4-3 a.p.) en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs. Un match renversant, au scénario digne des plus grandes soirées européennes.
Alors qu’on attendait les Citizens au prochain tour, c’est finalement le club saoudien qui affrontera le représentant brésilien, grâce à un but décisif de Marcos Leonardo à la 112e minute. Un effort collectif récompensé, porté par l’intensité et la verticalité insufflées par Simone Inzaghi, fraîchement arrivé à la tête du club.
City pris à son propre jeu
Tout avait pourtant bien commencé pour Manchester City, dominateur et logiquement devant grâce à Bernardo Silva (10e). Mais malgré d’autres occasions franches par Gündogan et Gvardiol, les Sky Blues n’ont pas su faire le break. En face, même privé de son capitaine Salem Al-Dawsari, Al-Hilal a commencé à se rebeller. Après une première alerte, Marcos Leonardo égalisait dès la reprise (46e), avant que Malcolm ne double la mise dans la foulée (52e).
Erling Haaland a vite rétabli l’équilibre (55e), mais le match s’est transformé en folie pure dès les prolongations. Koulibaly a redonné l’avantage aux siens (94e), puis Phil Foden a répliqué pour City (104e). Finalement, sur une nouvelle transition fulgurante, Marcos Leonardo a crucifié les hommes de Pep Guardiola, qui concède : « Ils nous ont punis en contre-attaque. Il faut leur reconnaître ça. »
Le football, toujours capable de surprendre
Ce choc inattendu offre au tournoi une vraie légitimité sportive. Une claque pour les sceptiques, un bonheur pour les passionnés : le football garde ce pouvoir rare de renverser les certitudes.
