Sofiane Boufal Angers

Après une saison tronquée par les blessures, le Lion de l’Atlas, Sofiane Boufal semble avoir retrouvé le plaisir de jouer au Football comme le montrent ses prestations très convaincantes depuis le début de la saison en cours. De quoi présager des retrouvailles rapides avec les Lions de l’Atlas.

Dans une interview accordée à SoFoot, Sofiane Boufal a exprimé sa satisfaction d’avoir fait une préparation complète contrairement aux autres années. « Je me sens beaucoup mieux que la saison dernière. Physiquement et mentalement je suis prêt, donc on peut dire que c’est parti. On a très bien démarré la saison, et en plus, j’ai marqué mon premier but face à Lyon, à la maison, donc tout va pour le mieux.« 

Concernant son retour au SCO, le Lion de l’Atlas de 28 ans a expliqué qu’il a eu plusieurs offres
, notamment à l’étranger avec la possibilité de jouer la Ligue des champions, « mais j’ai refusé. Je voulais rester dans un championnat majeur. Avec la crise sanitaire, les clubs avaient beaucoup de problèmes financiers, et certains avaient moins de marge de manœuvre dans les décisions. Et puis, la proposition du SCO est arrivée sur la table. Je suis toujours resté en contact avec le président Saïd Chabane, il m’a appelé plusieurs fois pour me parler de ses ambitions futures avec Angers, et petit à petit, j’ai commencé à me dire que revenir ici me serait bénéfique. »

Et d’ajouter : « Revenir dans un environnement où les gens parlent français et ont confiance en toi, c’est top. Tu sens que tu redeviens un élément majeur. C’est comme si je venais de signer mon premier contrat professionnel et que j’avais tout à prouver à moi-même. Revenir là où tout a commencé, je vois un peu ça comme une douche. Tu viens, t’es un peu sale, tu te laves et tu ressors propre, bien habillé, bien parfumé. (Rires.)« 

Abordant la question de la sélection nationale et sa non participation à la Coupe du monde 2018 avec les Lions de l’Atlas, Sofiane Boufal a confié : « C’est une déception de ne pas y avoir participé, forcément. Je suis un peu fataliste, si je n’y suis pas allé, c’est que je ne devais pas y aller. Mais ça reste clairement dans un coin de ma tête.«