Selim Amallah, attaquant du Standard de Liège et des Lions de l’Atlas, est fier de représenter le Maroc à l’international et souhaite clairement aller de l’avant.

Selim Amallah (24 ans) est devenu une figure incontournable de la tanière sous Vahid Halilhodzic, depuis qu’il a choisi les Lions de l’Atlas en novembre 2019.

Pour le média belge Dernière Heure, il revient sur ce choix et affiche de très grandes ambitions: «lorsque je choisis le Maroc en 2019, c’est un choix du cœur. Depuis tout petit, on se réunit pour regarder les matchs du Maroc; j’ai passé toutes mes vacances là-bas. J’ai vécu en Belgique, je lui dois tout mais je ne voulais pas jouer pour une autre nation. La Coupe du monde avec mon pays, c’est un rêve. On a une énorme équipe avec de beaux joueurs. Bien sûr qu’on peut se qualifier mais, quand tu joues en Afrique, c’est souvent compliqué. Il y aura aussi la CAN; j’ai hâte de jouer cette compétition».

Indispensable dans son Standard de Liège, Amallah a disputé 32 matchs toutes compétitions confondues pour 14 buts et 4 passes décisives. Source Dernière Heure

Discret et souriant en dehors du terrain, hyperactif et teigneux sur celui-ci, Selim Amallah se livre à quelques heures de la première finale de sa carrière.

Avec 14 buts inscrits et quatre assists, Selim Amallah est impliqué dans 27 % des buts du Standard cette saison et présente les meilleures statistiques de sa carrière. « Pourtant, je n’y prête pas attention », nous glisse le Marocain.

Tout au long de l’entretien, qui a lieu au cœur du vestiaire, le sourire ne quitte pas le visage de celui qui n’a pas été épargné par le destin. À 24 ans, Amallah semble arrivé à pleine maturité. Cette finale de Coupe, il veut la remporter avant, qui sait, de s’envoler vers l’étranger.

Selim Amallah, statistiquement, vous réalisez la meilleure saison de votre carrière. Êtes-vous satisfait pour autant ?

« Malgré les blessures qui m’ont fait louper 13 matchs, c’est pas mal. Les statistiques le prouvent, même si ce n’est pas ce que je regarde le plus. Malheureusement, aujourd’hui, c’est ce qui compte. Quand on parle de transfert, on parle de statistiques. Je trouve ça un peu dommage car tu peux être un bon joueur sans pour autant marquer ou délivrer des assists. Tu peux être important pour ton équipe sans pour autant être décisif. »



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