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En surclassant à domicile (3-0), lundi soir, le Fus de Rabat, le Wydad de Casablanca a enregistré un second succès de rang, le troisième en cinq match, poursuivant ainsi son redressement, consécutivement à une entame de Botola moribonde, qui lui vaut de s’extirper de la zone rouge, pour retrouver une 11ème place, symboliquement moins contrariante que le fond du classement pour un club du standing et du calibre du Wac.

Aujourd’hui (16h), c’est un voyage du côté d’Oued Zem qui attend les Rouge et Blanc afin d’y affronter le Rapid local. La configuration de cette rencontre décalée, comptant pour la 4ème journée du championnat, est particulière à plusieurs égards. Tout d’abord, du fait qu’elle sera probablement, la première de la nouvelle ère Faouzi Benzarti, certainement de retour après une courte pige à la tête des Aigles de Carthage. Ensuite, car il est temps de rompre avec les désillusions (OCS 2-1/ CRA 2-1) et ouvrir le compteur point à l’extérieur. Enfin, il sera intéressant de voir si le Wydad de Casablanca assumera son déséquilibre général, et jouera l’attaque à tout va, comme cela a été le cas lors des deux dernières rencontres. Benzarti, acte 2 Seul l’avenir nous dira si le possible retour de Benzarti est une bonne nouvelle ou pas. Quoi qu’il en soit, quand on supporte passionnément un club, on se doit d’être optimiste. Pour faire dans l’optimisme donc, on peut se dire qu’après neuf mois d’histoire commune entre Benzarti et son groupe, nul besoin de temps d’adaptation, quand bien même le tunisien est parti il y a près de trois mois. Ses enseignements et préceptes sont encore vifs dans les esprits du groupe qu’il a lui-même composé à l’intersaison. D’autant plus que depuis son départ, aucun de ceux qui lui ont succédé, n’ont vraiment eu le temps de façonner tactiquement l’équipe à leur image. L’autre raison de croire à une ère glorieuse, tient dans la capacité du technicien tunisien à concilier avec toutes les composantes du club, direction comprise. Une entente cordiale qui est souvent à l’origine d’un climat apaisé, grâce auxquels les joueurs et leur entraîneur, peuvent se concentrer uniquement sur le sportif, sans être parasité par une quelconque lutte de pouvoir en coulisses. Toutefois, un doute est à émettre quant à la cohabitation Tosi-Benzarti. Une seconde nuance est à relever. Faire du neuf avec du vieux suppose que l’entraîneur doit regagner la confiance des joueurs qu’il a abandonné y a quelques mois. Le groupe Sera-t-il réceptif et conciliant ? Encore une fois, l’avenir nous le dira. Gagner à l’extérieur Cet après-midi, s’opposeront une équipe qui n’a jamais perdu à domicile et une autre qui n’a toujours pas gagné à l’extérieur. En effet, depuis le début de saison, tandis que le WAC piétine hors de ses bases, le Rapid Oued Zem engrange les points dans son stade (2v 2n). Une réalité comptable qui puise son origine dans les difficultés éprouvées par le Wydad au moment de contourner des blocs bas et regroupés (OCS et CRA). Et face au RCOZ, le WAC ne va sûrement pas en échapper encore une fois. Maintenant, l’idée est de savoir si le Onze Wydadi continuera à assumer son penchant vers l’avant aperçu dernièrement et plus particulièrement contre les Rbatis. Même s’il a gardé ses filets propres, le Wydad a nettement pris le parti de jouer avec quatre joueurs à vocation offensive, peu enclin à faire les efforts de repli défensif. Par conséquent, coupé en deux, le bloc wydadi s’est fait transpercer en phase de transition attaque-défense, surtout que ses latéraux jouaient très haut, ce qui ne devrait pas changer sous les commandes de Benzarti. Mais d’un autre côté, quand le Wac récupérait le ballon, la phase de transition défense-attaque fut bonifiée par la présence d’au moins trois attaquants aux avants postes. Ces derniers, ont réussi à exploiter le temps d’avance et les espaces nés des projections vers l’avant Fusistes, pour ajuster aussi bien la défense adverse que son gardien, de près et de loin, mais toujours en mode contre-attaque. Contre le RCOZ il s’agira de voir si le WAC réussira à marquer en attaque placée, car à l’inverse du FUS, Oued Zem prendra beaucoup moins de risque. Verdict, dans quelques heures.