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Le 20 juin, la sélection du Maroc a été éliminée de la Coupe du monde après sa défaite contre le Portugal. Malgré leur sortie par la petite porte, les Lions de l’Atlas ont livré un match exemplaire qui a fait douter Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers tout le long de l’épique prestation, hélas stérile, du onze national.

Le scénario aurait été différent aujourd’hui si l’arbitre américain de la rencontre avait été impartial avec les joueurs marocains. Penalties non sifflés, cartons jaunes injustement distribués… La partialité flagrante de Mark Geiger a gâché la rencontre et a scellé le sort d’une sélection qui ne méritait pas de quitter le tournoi. Rappelons que Noureddine Amrabat a accusé l’arbitre d’avoir demandé à Ronaldo son maillot. Chose qui a été démentie par la FIFA. Mais qui est donc Mark Geiger, l’homme le plus détesté aujourd’hui par les supporters marocains? Selon The Sun, cet arbitre est bien connu dans la Major League Soccer (MLS), une association sportive professionnelle nord-américaine regroupant des franchises de soccer du Canada et des Etats-Unis. Originaire du New Jersey, cet ancien professeur de mathématiquess a commencé sa carrière d’arbitre en 2002 et a officié, depuis, à plusieurs matchs importants au niveau mondial. En 2011, il avait été élu arbitre de l’année de la MLS et avait été sélectionné, quelques mois après, parmi les seize arbitres des Jeux olympiques 2012 de Londres. Avant la Russie, il avat arbitré plusieurs matchs du Mondial 2014 au Brésil, dont celui qui avait opposé la France au Nigeria en huitièmes de finale. « Avant l’entame de la Coupe du monde 2018, il a officié dans plusieurs matchs de la Coupe des Confédérations 2017 pour s’adapter, par la même occasion, au système VAR, utilisé pour la première fois dans un Mondial », a expliqué The Sun. Pourtant, Mark Geiger a décidé de ne pas y avoir recours pendant le match Maroc-Portugal malgré les nombreux cas qui nécessitaient un visionnage pour trancher. S’il l’avait utilisé, les Lions de l’Atlas auraient eu droit, entre autres, à deux penalties incontestables sur des fautes flagrantes commises contre Boutaïb et Amrabat.