attaquants marocains

Les Lions de l’Atlas, en route pour le Mondial de Qatar, se trouvent dans l’embarras habituel quant au choix des joueurs. Un vrai casse-tête pour le sélectionneur national, Walid Regragui, mais pas vraiment pour un poste précis, le 9 !

Denrée rare, ce poste peine à trouver un profil adéquat et pragmatique s’inscrivant dans l’efficacité et la constance des prestations offertes.

Youssef En-Nesyri a été vu comme étant « Le 9 » indiscutable de la tanière. Auteur de belles prestations avec Séville mais aussi avec la sélection, il s’est imposé logiquement comme une pièce maitresse indispensable dans l’échiquier. Beaucoup d’espoirs ont été placés en lui. Malheureusement, il a suffi d’une blessure et d’une mauvaise saison pour que notre Lion de l’Atlas perde sa confiance et sa combativité.

Ce serait injuste d’accabler Youssef car un poste ne devrait pas dépendre d’un seul joueur. D’aucuns penseront à El Kaabi ou à R.Mmaee qui occupent aussi le même poste, mais au fond, ce poste portait le nom d’En-Nesyri d’autant que ces deux acolytes évoluent dans des championnats moins prestigieux.

A l’approche de ce Mondial, Walid Regragui a demandé à soutenir Youssef En-Nesyri pour qu’il retrouve confiance en lui. Hormis les mauvaises langues, qui ne ratent pas une occasion de le critiquer même quand il est en pleine forme, les autres se sont distinguées par leur mutisme laissant la voix libre aux critiques négatives.

Epouser ou pas la réflexion de Walid quant au soutien à Youssef, là n’est pas la question. La vraie est peut-on le soutenir dans cette fourchette de temps et quelles sont les alternatives ?

L’waso rar Hamdallah

De grâce, cessons de parler d’Abderrazak Hamdallah. C’est un joueur qui évolue dans un championnat plein de fric et pauvre en performance. La majorité des joueurs en avait fait, et en fait encore, une destination à objectif pécuniaire pour garantir sa retraite. D’autres laissent tomber leurs tentatives de percer dans un championnat du top 5 par manque des aptitudes nécessaires pour le faire tout simplement.

Si on fait l’addition de cela avec le comportement de Hamdallah, le résultat est manifeste. Depuis quand l’incompétence et l’arrogance devraient être des critères sélectionnables ?

L’engouement populaire autour de Hamdallah est motivé par la propagande menée sur certains médias électroniques. Ces derniers donnent un sens à tout ce qui n’a pas de sens mais aussi à des pseudos supporters qui s’entêtent à gueuler parce qu’ils aiment gueuler. Ils sont toujours contre le système et la logique et adorent tout simplement critiquer, tout le temps et à jamais… Bonne continuation !

Mmaee, mais encore ?

Ryan Mmaee n’arrive toujours pas à s’imposer et pour le faire, il se doit de changer de championnat. L’attaquant marocain a certainement le talent pour y parvenir mais rester en Hongrie serait un frein à sa progression.

Ryan devra rejoindre un championnat plus huppé quitte à jouer les remplaçants dans une bonne écurie. En attendant, il se fera une joie d’être convoqué comme il se taira si il ne l’est pas. Chacun est responsable de sa propre situation dans ce monde cruel du football…

El Kaabi, généreux, mais encore ?

Ayoub El Kaabi restera un éternel espoir. Son plus beau parcours était lors du CHAN2018. Depuis, il va et vient comme une saison estivale. Éclat et puis période de vache maigre, la constance d’El Kaabi est très discutable. On peut également parler de son manque d’initiative sur le terrain avec l’équipe nationale dont une timidité footballistique incomprise.

Miser sur El Kaabi, c’est miser sur le destin, personne ne peut le prédire mais globalement, il n’est pas rose.

En réponse à l’invitation de Walid d’apporter du soutien à Youssef, on n’épouse pas sa réflexion mais on la motivera. On respecte aussi ses choix en espérant que son protégé, Walid Cheddira, deviendra un serial buteur de haut niveau.