Plaidoyer pour une statue de Ziyech

Le transfert de Hakim Ziyech à Chelsea rapportera 1,8M€ de prime de formation à l’académie du SC Heerenveen.

Son club formateur fêtera son centenaire le 20 juillet prochain. Et pour le chroniqueur Edward Jorna, la direction du SC devra le remercier à cette occasion en érigeant une statue à son effigie. Pour lui, Hakim Ziyech est « le meilleur joueur de l’Eredivisie au cours de la dernière décennie« .

Ziyech a fait ses débuts en 2012 avec les Jong de Heerenveen. Jorna était là et raconte dans sa chronique pour Friesch Dagblad la carrière du meneur de jeu. Il se rappelle des bières qu’il a bu en ce temps mais peu du Lion de l’Atlas à qui il rend hommage aujourd’hui. « Ce dont je ne me souviens pas, c’est que Hakim Ziyech a fait ses débuts cette nuit-là. En fait, sur les 46 matchs officiels disputés par Ziyech à Heerenveen, je ne peux m’en souvenir d’aucun. C’est assez étrange, » se rappelle le chroniqueur.

« Le meilleur joueur de football de l’Eredivisie au cours de la dernière moitié de décennie a disputé près de cinquante matchs avec Heerenveen. Et je ne peux pas m’en souvenir? C’est presque impossible à expliquer, » avoue Jorna dans sa chronique.

Hakim, l’enfant terrible du SC

Pour retrouver sa mémoire, le chroniqueur a consulté les archives et étudié les statistiques. Il a également regardé les images et lu les récits de cette époque. « Et petit à petit, je vois Hakim Ziyech reprendre vie sous la chemise de Heerenveen, ses exploits et buts. Et puis les supporters qui le choisissent comme joueur de la saison 2013-2014. Quelle Reconnaissance !« 

« Ce que vous ne pouvez pas nier, c’est que Hakim Ziyech est un footballeur sans précédent. Le meilleur footballeur de l’Eredivisie au cours de la dernière décennie, » poursuit le journaliste.

« C’est pourquoi je dis: pour cette contribution de 1,8M que Heerenveen touchera pour le transfert de Ziyech, il faudra certainement réserver une partie pour un bon sculpteur. Une statue de Hakim Ziyech au parc sportif de Skoatterwâld comme symbole que rien n’est impossible, » conclut Jorna.