Touché au niveau du pubis, Osame Sahraoui a dû quitter prématurément la pelouse face au Paris FC. Le Marocain, pourtant très en vue et décisif sur le but de l’égalisation, a demandé à sortir en raison de douleurs devenues trop intenses.
Après la rencontre, Bruno Genesio a expliqué que l’ailier souffrait de cette zone « depuis quelque temps » et que son remplacement était prévu : « Il a fait un très bon match. Il est décisif sur le premier but, mais ce n’est pas tout. Je trouve qu’il a été très constant, aussi bien dans sa gestion du ballon que dans le rôle d’équilibre qu’il a apporté sur le côté gauche, en particulier avec Romain (Perraud). »
Ce tandem, jugé complémentaire et prometteur, pourrait devenir un réel atout offensif du LOSC avec le remuant Hamza Igamane… à condition que Sahraoui parvienne à préserver son intégrité physique.
Une situation à surveiller de près
La nature du problème, une pubalgie ou douleur pubienne, suscite une certaine inquiétude à moins d’un mois de la CAN 2025. Ce type de problème, souvent causé par une surcharge ou des gestes répétitifs, peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois, s’il n’est pas géré avec précaution. Une possible indisponibilité dans les deux semaines à venir pourrait anéantir toutes ses chances d’être convoqué par Walid Regragui. Pour Bruno Genesio, une éventuelle absence prolongée de Sahraoui compliquerait encore un peu plus ses plans dans un secteur déjà diminué.
Pour l’instant, le club attend des examens complémentaires afin de connaître la gravité exacte de sa blessure. Une chose est claire : pour les supporters des Lions de l’Atlas qui réclamaient sa présence à la CAN aux dépens de Ben Seghir ou Talbi, l’enthousiasme né de sa prestation laisse désormais place à une réelle incertitude quant à sa disponibilité à court terme.
