Au-delà de la qualification déjà assurée pour le Mondial 2026 et de la série de résultats positifs, cette trêve internationale a confirmé l’émergence d’un nouveau visage dans la tanière des Lions de l’Atlas : Neil El Aynaoui.
Titularisé à deux reprises par Walid Regragui, le milieu de terrain de l’AS Roma a rapidement marqué des points. Que ce soit à domicile face au Niger ou en déplacement contre la Zambie, El Aynaoui a su s’adapter aux contextes différents, démontrant un sang-froid et une maturité qui dépassent ses 23 ans.
El Aynaoui est avant tout un milieu complet. Formé en France, il combine la rigueur tactique européenne avec une intelligence de placement qui lui permet d’être toujours bien positionné entre les lignes. Son volume de jeu impressionne : il récupère, oriente et sait se projeter lorsque l’espace s’ouvre devant lui.
Et le moins que l’on puisse dire est qu’il apporte beaucoup aux Lions en équilibrant le milieu. Sa discipline permet à des joueurs plus créatifs comme Amrabat, Saibari ou El Khannouss de s’exprimer librement. Grâce à sa vision et à sa capacité à casser les lignes par la passe, Neil fluidifie aussi le jeu marocain.
Avec ses duels gagnés et sa lecture du jeu, il apporte une densité défensive précieuse dans un milieu de terrain souvent soumis à l’intensité africaine.
Ces prestations réussies pourraient faire de lui l’un des grands gagnants de la préparation marocaine en vue de la CAN 2025 et du Mondial 2026. S’il confirme dans la durée, El Aynaoui peut prétendre à un rôle central aux côtés des cadres comme Amrabat Hakimi et Diaz, et incarner la relève au cœur du jeu des Lions de l’Atlas.