Nabil Dirar a livré une longue interview au quotidien régional Nice-Matin. Il est notamment revenu sur sa blessure (une rupture des ligaments croisés du genou) contractée lors de la derniére rencontre de la saison derniére contre Tours. » Je me suis dit que c’était le destin et que ça devait arriver à un moment ou à un autre, a t-il affirmé. Je devais garder le moral. J’ai gardé la tête sur les épaules. »
Désormais de retour à la compétition, le milieu offensif a confié ne pas avoir totalement récupéré : » C’est une blessure que tout le monde craint. On stresse énormément car la plupart des joueurs ne retrouvent jamais leur meilleur niveau aprés, pense t-il. Je ne suis toujours pas totalement confiant dans les duels. Musculairement, ma jambe gauche n’a pas encore récupéré par rapport à ma jambe droite. J’ai moins de muscles et ça me gêne sur les appuis. J’ai encore une crainte, estime Dirar. Cependant, l’ancien joueur du Club Bruges attend » le déclic» qui pourrait passer par l’aspect mental : « C’est beaucoup dans la tête que ça se joue. Un psychologue que j’ai vu en Belgique m’a expliqué que cela allait s’estomper en enchaînant les matches. Le déclic peut venir le jour où je recevrai un gros coup sur cette jambe sans me blesser. En tout cas, je n’arrête pas de travailler. » Pour son retour en Ligue 1 aprés deux ans d’absence, l’AS Monaco est deuxiéme du championnat et encore en course pour gagner la Coupe de France. » Je pense que l’ambiance et la solidarité entre les joueurs sont les clés de notre réussite. Entre nous, il n’y a pas de jalousie, a avancé le natif de Casablanca. Même si Ranieri me fait jouer une minute, je suis content. » Eloigné des terrains durant plus de 7 mois, Dirar a maintenant hâte de se confronter à la concurrence et aux nouvelles recrues, et espére retrouver son meilleur niveau : » C’est à la fois motivant et un peu » piquant ». Au début on a un peu peur. On se dit qu’à tout moment, le club peut m’oublier. [. ] Je ne doute pas de mes capacités. Mais en étant à 100% de mes capacités, j’aurai toutes mes chances de faire face à la concurrence. Dans tous les cas, je ne crains personne. je ne veux pas avoir de regrets, donc je fais tout pour revenir et retrouver mon ancien genou. «