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Le Raja de Casablanca compte sur Mouhcine Yajour pour honorer son statut de champion du Maroc lors du mondial des Clubs. L’attaquant Marocain est convaincu que l’exploit est à la portée des siens, il a d’ailleurs l’intention de montrer lui-même la marche à suivre.

Aprés avoir démarré sa carriére chez le géant casaoui alors qu’il n’avait que 18 ans, Yajour signe dans le club suisse du FC Chiasso. Il passe ensuite deux saisons au Sporting de Charleroi, avant de rentrer au Maroc pour porter les couleurs du Wydad, rival éternel du Raja. En 2012, il retrouve le maillot de son premier club, avec lequel il a décroché un sésame pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2013, en remportant le titre de champion du Maroc. « J’espére que le monde entier se rappellera d’Iajour comme d’un buteur qui effrayait les meilleures défenses. Le Raja peut arriver en demi-finales de la Coupe du Monde des Clubs, et même en finale », annonce-t-il au micro de FIFA. com.

Pour cela, ce buteur aussi habile du pied droit que du gauche compte sur le soutien des nombreux supporters du Raja, bien connus pour leur ferveur. « Nos supporters ont faim de victoire, surtout dans une telle compétition », confie celui qui, plus jeune, a participé à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Pays-Bas 2005, o&ugrave il a marqué trois buts et permis à son équipe d’atteindre la quatriéme place. « Il n’est pas facile de se qualifier pour cette Coupe du Monde et même les plus grands clubs n’y participent pas chaque année. Certains n’y ont participé qu’une seule fois et d’autres jamais. Nous devons donc prouver que nous méritons d’être là. « 

Le Raja commencera la compétition face au club néo-zélandais d’Auckland City, qui compte déjà quatre participations à cette épreuve. Malgré cette expérience, Iajour considére que le Raja est favori, ne serait-ce que parce qu’il joue à domicile. « Nous devons gagner ce premier matchcar nous sommes les organisateurs du tournoi et le public attend beaucoup de nous », l&acircche le buteur des Rajaouis, quin’ont rien voulu laisser au hasard. « Nous avons suivi les éditions précédentes et étudié cette équipe, qui compte plusieurs professionnels dans ses rangs. Auckland a réalisé de belles choses dans cette compétition et sa qualification pour Maroc 2013 démontre qu’il s’agit d’une équipe de niveau international dont il faut se méfier ».

« &Ecirctre le meilleur » Le joueur d’1m78 ajoute se rattache aux exploits d’un autre géant africain pour y croire. « Nous allons réussir ! Qui aurait parié que Mazembe arriverait en finale en 2010 ? » rappelle-t-il. « Les plus optimistes voyaient le club dans le dernier carré, mais il est allé en finale et le méritait largement. Le club qatari d’Al Sadd a aussi terminé dans le dernier carré, et Al Ahly a déjà frolé la finale ».

S’il veut satisfaire les grandes ambitions des supporters casaouis, Iajour retrouver l’efficacité, d’autant qu’il n’a pour l’instant inscrit que deux buts en huit matches de championnat. « C’est vrai que je n’ai pas marqué pendant une période relativement longue, mais je suis décisif dans les grands matches, ce qui devrait me permettre de trouver le chemin des filets à la Coupe du Monde », espére-t-il. « Je sais que je ferai partie des meilleurs buteurs de la compétition ».

Iajour espére donc rééditer ses exploits de la Coupe d’Afrique des Nations juniors 2005, o&ugrave il a terminé meilleur buteur avec quatre réalisations. Son objectif est de recevoir le Soulier d’Or adidas récompensant l’attaquant le plus prolifique à la Coupe du Monde des Clubs. « J’ai terminé parmi les meilleurs buteurs de la Coupe du Monde U-20 et de la Coupe d’Afrique juniors. Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas réaliser cela en Coupe du Monde des Clubs ? »