Image lionsdelatlas par défaut

C’est la seconde victoire de l’histoire de l’Iran en Coupe du monde. Après leur victoire contre les Etats-Unis en 1998 (2-1), les Iraniens ont pris le dessus, vendredi 15 juin, sur une entreprenante équipe du Maroc, mais incapable de concrétiser sa domination.

Au terme d’une partie engagée mais brouillonne, la « team Melli « s’impose grâce à un but contre son camp du remplaçant marocain Aziz Bouhaddouz (1-0) au bout du temps additionnel. Dominateurs dans le jeu, notamment en première période, les joueurs d’Hervé Renard quittent la pelouse du stade Krestovski de Saint-Pétersbourg avec nombre de regrets. Manquant de réalisme, d’adresse et de chance (sur la dernière action), les Lions de l’Atlas ne sont pas parvenus à remporter leur premier match d’une Coupe du monde. Comme lors de leurs quatre précédentes participations. La « Team Melli « s’arc-boute en défenseDans ce groupe B, où figurent les voisins ibériques, Portugal et Espagne, les Marocains auraient pu remporter trois points précieux dans la course aux huitièmes de finale. Mais les coéquipiers d’un Amine Harit brouillon mais volontaire ont cédé dans les ultimes secondes du — long — temps additionnel. Sur un coup franc d’Ehsan Hajsafi astucieusement obtenu par l’Iran, Bouhaddouz trompait son gardien d’une tête plongeante au premier poteau. Longtemps malmenés par les Marocains, les joueurs de Carlos Queiroz ont su courber l’échine avant de frapper. Eux qui refusaient de partir perdants dans ce groupe compliqué ont donné raison à leur sélectionneur. Si elle n’a pas « séduit par son jeu « comme elle l’entendait, la « team Melli « aurait pu ouvrir la marque peu avant la mi-temps. Après s’être imposé physiquement, leur attaquant vedette, Azmoun, échouait face au gardien marocain El Kajoui au terme d’une contre-attaque rapide. Arc-boutés en défense, les Iraniens ont été sauvés par leur gardien, Beiranvand, à dix minutes du coup de sifflet final, s’interposant sur une belle frappe de Ziyech. En tête du groupe B avant l’affrontement Portugal-Espagne, l’Iran, qui a déjà réussi son Mondial, va poursuivre la compétition sans se poser de questions. Les Lions de l’Atlas, eux, devront accomplir des performances de haut vol contre l’Espagne et le Portugal pour espérer se sortir de la poule.