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Le défenseur de la Juve a déjà connu des séries de victoires record avec la Roma et le Bayern, comme le vit le PSG actuellement.

Medhi Benatia était à la Roma 2013-2014 puis au Bayern Munich en 2015-2016 lorsque ces équipes ont réussi à débuter la saison par dix victoires d’affilée. Alors que le PSG peut égaler cette marque ce samedi face à Amiens, l’international marocain, aujourd’hui à la Juve, raconte comment il a vécu ces périodes de l’intérieur. «Que ressent-on quand on est sur un série comme celle-là ?C’est une satisfaction lorsque ton équipe vit une telle dynamique. Effectuer un tel début de saison est la preuve de la qualité du travail effectué par le groupe. Mais lorsqu’on est une grosse équipe, comme peut l’être le Paris Saint-Germain, on sait que les titres se gagnent au mois de mai. Et non pas au mois d’octobre. C’est bien, c’est encourageant pour eux, surtout avec la grosse équipe qu’ils ont, avec des joueurs capables de faire la différence entre Championnat comme en Ligue des Champions. La série devient-elle un objectif en soi ?Comme on dit, les victoires appellent les victoires. Dans une série comme celle-ci, tu joues forcément pour les trois points mais également pour que cette dynamique dure le plus longtemps possible. C’est comme pour nous défenseurs, ou encore les gardiens de but : lorsque tu es sur une série de plusieurs matches sans encaisser de but, tu n’as plus envie d’en prendre un. Et tu te sens invincible, tu sens que c’est impossible de perdre. Et c’est aussi dans ce genre de situations qu’à chaque frappe adverse, il y a un pied qui va la dévier sur la barre ou lorsque tu concèdes un penalty, l’adversaire met le ballon sur le poteau. Tu peux te retrouver à 1-1 à la 92e et tu vas pousser et finir par marquer à la 93e, les gens vont appeler cela de la chance mais toi tu sais d’où tu as sorti ça. Et quand la série s’arrête ?Si mes souvenirs sont bons, avec la Roma, après dix victoires, on avait enchaîné quatre résultats nuls consécutifs. Et après notre premier match sans victoire, on avait mis du mal à remonter la pente parce qu’on était tellement bien parti que cela nous avait dégoûté. Ensuite, on avait perdu en décembre contre la Juventus (0-3) (La Roma avait terminé deuxième du championnat). Là, cette saison, avec la Juventus, on est sur dix victoires en dix matches disputés, Serie A et Ligue des Champions confondues. Bien sûr que cela joue dans notre tête. Après, au-delà de notre volonté, il y a aussi l’adversaire qui est là, qui veut te mettre en difficulté dans ta dynamique. Mais, c’est clair, mentalement, cela donne de la confiance de réaliser un tel début de saison. Cela te donne une arme en plus. «