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Le football marocain, en pleine ascension internationale et à l’aube de l’inauguration de stades ultra-modernes, traîne encore un fléau qui salit son image : le marché noir des billets. À chaque grande affiche des Lions de l’Atlas, des individus organisés profitent de la passion populaire pour revendre les tickets à des prix exorbitants. Il est temps que cela cesse.

Un mal qui gangrène le football marocain

Pour le très attendu Maroc – Niger au nouveau Complexe Prince Moulay Abdellah, les billets se sont arrachés en ligne en un temps record. Résultat : une semaine avant le match, le marché noir s’est installé aux abords du stade, transformant l’événement en une véritable foire à la spéculation.

  • Le billet de 100 dirhams s’échange désormais entre 300 et 350 dirhams.
  • Celui de 200 dirhams atteint parfois 800 dirhams.

Des milliers de supporters, frustrés, se retrouvent pris en otage, incapables d’assister à une rencontre historique sans céder à cette surenchère totalement illégale mais tolérée par laxisme.

La billetterie nominative : une nécessité urgente

La solution existe et elle est simple : instaurer des billets nominatifs pour tous les matchs des Lions de l’Atlas et les grandes affiches internationales disputées au Maroc.
Cette mesure permettrait :
D’éradiquer le marché noir en rendant chaque billet strictement personnel.
D’identifier les fauteurs de troubles et renforcer la sécurité dans les tribunes.

    Il ne s’agit pas d’une innovation révolutionnaire : en Italie, ce système est en place depuis 2019, malgré les critiques de certains groupes ultras. En France également, certaines rencontres jugées sensibles sont soumises au contrôle d’identité à l’entrée.

    Un choix politique attendu

    Le ministre des Sports et la FRMF doivent agir rapidement. À l’heure où le Maroc s’apprête à accueillir des événements d’envergure mondiale, dont la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030, l’image du pays ne peut plus être ternie par ces pratiques archaïques.
    Le billet nominatif n’est pas une option : c’est un impératif pour protéger les supporters, assainir le football marocain et garantir la sécurité dans les stades.

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