Brahim Diaz
Brahim Diaz

Au terme d’un match terne, le Maroc s’est imposé 1-0 face au Congo dans un stade où le désarroi a souvent pris le pas sur l’émotion. Une courte victoire, arrachée dans la douleur, qui laisse un goût mitigé malgré la satisfaction du résultat.

Les Lions de l’Atlas ont dominé la rencontre sans jamais réellement imposer leur rythme. Le but salvateur de Youssef En-Nesyri, sur un centre millimétré d’Achraf Hakimi à l’heure de jeu, a sauvé une prestation collective en demi-teinte. Avant cela, la domination marocaine s’était révélée stérile, sans tranchant ni créativité.

Brahim Diaz et Nayef Aguerd, attendus comme leaders techniques et défensifs, ont semblé freiner leur jeu, l’un manquant de spontanéité, l’autre de précision et d’engagement. Des fautes techniques inhabituelles, peut-être dues à la pression, à la fatigue, ou à la volonté de ne pas forcer dans un match où l’enjeu sportif semblait davantage symbolique.

Le coaching de Walid Regragui n’a pas vraiment relancé la dynamique par rapport celui observé contre le Bahreïn la semaine dernière. La titularisation d’Hamza Igamane, transparent et souvent perdu sur le front de l’attaque, a peu pesé sur le jeu offensif. Quant au remplacement de Brahim Diaz par Oussama Targhalline, il a laissé perplexe plus d’un suiveur, alors que beaucoup espéraient voir Amine Adli ou Chemsedine Talbi apporter plus de vivacité sur le flanc gauche.

Le Maroc a donc fait le strict nécessaire. L’équipe atteint son objectif comptable en plus de son record de 16 victoires consécutives, mais au prix d’une prestation sans relief, loin des standards qu’elle s’est fixés depuis le Qatar 2022. Une soirée à vite oublier, ou à retenir comme un rappel : même les grandes équipes ont parfois besoin de matchs ternes pour continuer à avancer.

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