Qu’est-ce que l’uchronie? Ce mot peu courant est pourtant bien commode. Il signifie quoi en fait? Le dictionnaire Larousse nous en donne la définition, c’est la « reconstruction fictive de l’histoire, relatant les faits tels qu’ils auraient pu se produire&raquo.

Ainsi, chacun pourrait refaire l’histoire à sa maniére et revivre un événement tel qu’il l’avait rêvé. Toutes les histoires commenceraient alors par « et si. &raquo. Exemple, « et si en octobre 2005 à Radés (Tunisie) Lamyaghri avait été plus vigilant dans ses buts, alors la Tunisie de Roger Lemerre, n’aurait jamais égalisé face au Maroc de Zaki qui menait par deux buts à un, et nos Lions de l’Atlas auraient été qualifiés à la Coupe du Monde 2006?&raquo Rappelez-vous de ce match o&ugrave Chamakh avait marqué deux buts et o&ugrave les Tunisiens avait obtenu un penalty pour revenir à un partout et puis un but cadeau sur faute de Lamyaghri (et de Wahid Regragui, et oui) et les voilà qualifiés car le nul (2-2) leur suffisait. Si on s’était qualifiés pour 2006, la face du foot national aurait peut être été différente, aujourd’hui. Et on peut aller très loin dans l’uchronie et refaire bien des événements. Mais foin de rêveries et d’uchronie, la réalité est là, et elle est ce qu’elle est. Point final. Cependant on peut avouer que c’est bien dommage. La FRMF de Lakja&acirc, nous disent les gazettes, est bien généreuse. Les clubs re&ccediloivent chéque sur chéque. Et les présidents, pas tous j’espére, en profitent pour récupérer leurs sous. Qu’importe leurs autres dettes, ils se servent d’abord. Charité bien ordonnée commen&ccedilant par soi-même, le président du KAC s’est mis 700. 000 dirhams dans la poche (70 millions) pour récupérer ses mises. Le probléme c’est qu’il n’y a pas que lui qui attendait son argent. Ceux qui ont travaillé pour lui et pour le KAC auraient bien voulu voir la couleur de quelques billets. On nous dit que son comité a été d’accord pour qu’il se rembourse en priorité. Mais est-ce que cela console tous ceux qui attendaient le réglement de leurs arriérés? Il y en a qui comprennent le mot gestion d’une drole de maniére. On est en pleine saison de transferts. Et &ccedila ne rate jamais, dés qu’un nouvel entraîneur ou qu’un nouveau joueur arrive quelque part, il se précipite pour déclarer « Je vais donner à mon club la dimension qu’il mérite. Je suis là pour gagner des titres. Je vais combler les attentes du cher public. &raquo etc. etc. Discours de circonstances qui ne trompent personne. Pourtant cette communication bidon est utilisée par tous, ce qui prouve bien que, parfois, on parle pour ne rien dire. Meeting d’athlétisme à Marrakech. Grand gala, beau spectacle, la télé s’est mise en quatre pour rendre la dimension des images. Mais Ka&iumlma Belouchi n’a pas été loin de l’hystérie, sa voix sur aigue couvrait tous les autres sons. Quant aux collégues d’Arriyadiyah, il faudrait que quelqu’un leur dise que ce n’est pas obligé qu’ils fassent des commentaires à la « Al Jazeerah&raquo c’est insupportable à la fin. Sur place, au stade de Marrakech, le public, très jeune comme d’habitude, n’avait rien d’un public d’athlétisme. Il a fallu ramer pour que le starter puisse avoir le silence aux départs des principales épreuves. Mais enfin, c’était un chouette événement même si on doit réfréner l’enthousiasme de « boss&raquo Tanani, car tout n’a pas été parfait, au contraire de ce qu’il a asséné. Qu’on se le dise, les réussites de demain, commencent par l’auto-critique. Bien comprise et bien réfléchie.

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