Lions de l'Atlas

Le profiling décortique la personnalité en manœuvrant avec perspicacité et peu d’exagération, le tout avec un semblant de prémonitions et de probabilités. En ajoutant du sel de sarcasme, voire un zest de satire, le produit est meilleur.

Pourquoi être sarcastique ? Parce qu’on aime les Lions de l’Atlas, alors on les taquine en cette fin d’année 2022.

Amrabat, moullballon

Amrabat est un guerrier venu des temps anciens. Il a débarqué dans cette vie après avoir mené des guerres au sabre. Une fois sur le terrain, il est obsédé par le ballon qu’il veut récupérer pour ensuite le passer à ses coéquipiers.

Ces derniers perdent le ballon. Sofyan le re-récupère et c’est normal. C’est son ballon. Il mélange adversaire et ennemi mais c’est de bon augure pour la tanière.

Ounahi, the diesel power

Azzedine Ounahi a pris les trois premiers matchs du Mondial, Qatar 2022 comme un échauffement pour une entrée en la matière. Il courait et sautait mais sans être efficace. A partir du 4éme, on lui a soufflé que c’était La Coupe du Monde. Il venait de percuter.

Alors il a démarré pour illuminer la terre entière de son talent s’attirant même l’éloge de ses adversaires. Enrique s’en rappellera

Ziyech, la ligne rouge

Aussi maigrichon qu’il soit, Hakim Ziyech se fait respecter par tout le monde, son entraineur en premier. S’il ne l’aime pas, il le met à la porte sauf si l’entraineur lui présente ses excuses. Son physique est trompeur mais son coup de fouet fait mal, redoutable de précision.

Le Gangsta Paradise des Lions de l’Atlas est un génie et comme tout autre génie, l’extravagance y est pour quelque chose.

Aguerd, le fil électrique

Avec son regard innocent, il n’a rien d’innocent. Il est comme un boxeur, sans cicatrices au visage, qui fait le gentil. Ce qui veut dire qu’il est intouchable et féroce, surtout dans les airs, lorsqu’il plane au dessus du reste.

Silencieux, Nayef bosse et se tait. Les 18 mètres c’est la zone d’Aguerd.

Mazraoui, le chevelu

Mazraoui sait jouer avec le ballon. Il défend, il attaque, il crée et parfois, il marque. Noussair sait faire avec le ballon, mais il ne sait pas quoi faire avec ses cheveux. Un casse-tête qu’il traine depuis l’Ajax.

Boufal, le pelé marocain

Si seulement les dribbles étaient notés ! Sofiane Boufal en sera le meilleur élève ! Il est magique et ses dribbles sont redoutables et déroutants.

Le problème c’est qu’il drible tout le temps et parfois, il se dribble lui même. Il a même driblé plusieurs écuries qui sollicitaient ses services. 

Hakimi, le pingouin

Lion de l’Atlas d’apparence calme, son tempérament prend parfois le dessus pour le rendre plus féroce. Achraf Hakimi a failli en découdre avec l’arbitre de la rencontre du classement face à la Croatie. Le gentil pingouin s’est transformé en bête féroce. Meme Infantino a eu pour son grade

Bono, le portier charmeur

La cage c’est chez lui. Vous êtes les bienvenues dans la surface mais vous n’allez pas plus loin. Le tout avec un sourire permanent. Bono ? C’est quoi ces manières ?

Saiss, tête de turc

Blessé, il l’est plus dans l’âme quand Regragui ne l’aligne pas dans le 11 de départ. Il pique une crise de nerfs, des larmes coulent et des chaises s’arrachent. Puis Regragui cède. Résultat : il joue jusqu’à ce qu’il sorte sur civière.

En-Nesyri, le Griffon

Youssef est un griffon. Un Lion de l’Atlas qui vit beaucoup plus dans l’air que sur sa surface. La FIFA devrait réglementer la hauteur à ne pas dépasser et limiter le rôle de l’attaquant à l’attaque seulement. C’est injuste pour les autres équipes!

Amallah dans son jardin

Avec lui, c’est soit le ballon soit le joueur, impossible que les deux le dépassent. En plus, l’adversaire ne sait plus ou le situer. Il commence au milieu, une minute après il rate une occasion de but et quelques secondes après, il est devant Bono ! De la race des félidés à ne pas en douter.