Image lionsdelatlas par défaut

Aprés deux CAN décevantes, des problémes récurrents en interne, des changements de sélectionneurs fréquents ou encore des exils assez exotiques de joueurs majeurs, le Maroc entame désormais un nouveau chantier en vu de préparer la CAN 2015 qui se déroulera sur son territoire.

Un sélectionneur comme priorité.

Alors que la Coupe d’Afrique des Nations démarre dans un peu moins d’an, la sélection marocaine qui doit organiser cette édition africaine n’a pour le moment ni sélectionneur, un président tout juste nommé. Une situation qui commence à inquiéter les fans inconditionnels des Lions de l’Atlas.

Beaucoup de talents, mais trop peu de stabilité.

Indéniablement, le Maroc posséde l’un des plus gros viviers de joueurs sur le continent africain ces derniéres années. Renforcée notamment par la venue de binationaux comme Younés Belhanda, Mehdi Carcela, Mohamed Amsif ou encore Omar El Kaddouri, la sélection marocaine semble cependant souffrir du manque de stabilité au sein de son groupe. Si Eric Gerets semblait s’appuyer sur un même groupe basé de 20 à 25 joueurs dont l’ossature était formée par les Benatia, Kharja, Chamakh entre-autres, Rachid Taoussi a quant à lui longtemps tergiversé à trouver un onze de départ fixe en faisant appel à un grand nombre de joueurs jusqu’à chambouler quelque peu l’effectif.

Des choix de carriére surprenants et des retours au premier plan.

Reste aussi le cas de certains joueurs dont les statuts en sélection ont pris une drole de tournure, l’exemple le plus édifiant reste celui de l’expérimenté milieu de terrain, Houssine Kharja, longtemps capitaine de la sélection marocaine qui n’a plus été rappelé en sélection depuis octobre 2012 lors des barrages de la CAN 2013.

L’ancien milieu de terrain de la Roma ou encore de l’Inter semble faire les frais de son départ au Qatar à l’été 2012, capé à plus de 70 reprises sous le maillot des Lions de l’Atlas, Kharja a par ailleurs résilié son contrat au Qatar en mars 2013.

D’autres joueurs ont également surpris plus d’un en tentant des challenges sportifs assez surprenants comme celui de Younés Belhanda, grand artisan du titre montpelliérain en 2012, le meneur de jeu de 24 ans avait choisi l’Ukraine l’été dernier pour donner un nouveau souffle à sa carriére, un choix qui avait clairement fait débat que ce soit dans l’Hexagone ou dans la presse marocaine.

Par ailleurs d’autres ont également choisit de tenter diverses aventures, ce f&ucirct le cas de l’ancien lensoin Adil Hermach ou encore celui du talentueux Abdelaziz Barrada (tous deux aujourd’hui aux Emirats Arabes Unis).

Le dernier exemple en date reste celui de l’attaquant Abderazak Hamdallah, l’ancien baroudeur de l’Olympique Safi avait terminé meilleur buteur de la Botola Pro (championnat marocain, ndlr) en 2013, il a opté récemment pour la Chine et le club de Guangzhou R&ampF FC qui est en entraîné par Sven-G&oumlran Eriksson.

Pendant ce temps, d’autres eux reviennent peu à peu au premier plan à l’image d’Adel Taarabt, arrivé durant janvier en provenance des Queens Park Rangers, l’enfant terrible du football marocain est en train de mettre toute l’Italie dans sa poche avec des prestations remarquées notamment contre Naples en championnat et durant les matchs de Ligue des Champions. Le natif de Fés semble avoir enfin trouvé l’environnement pour exprimer tout son potentiel, doté d’une technique balle au pied exceptionnelle, l’ancien pensionnaire de Tottenham a déjà convaincu Seedorf.

Toujours en Italie, un autre marocain est en train de s’illustrer de forte belle maniére, il s’agit du défenseur de la Roma, Mehdi Benatia, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de la Série A, l’ancien joueur de l’Udinese est en train de confirmer match aprés match tout le bien que l’on pense de lui. Par ailleurs, il a été intronisé capitaine de la sélection marocaine depuis maintenant quelques temps.

Quel avenir ?

En attendant la nomination d’un nouveau sélectionneur et d’un nouveau staff, les supporteurs marocains demeurent inquiets à l’heure o&ugrave tout le peuple rêve d’un sacre sur ses terres en janvier prochain. Une situation qui a notamment obligés actuels et anciens joueurs à monter au créneau pour dénoncer les problémes que traverse actuellement le football marocain. &ldquoPour élaborer une organisation, il nous faut du temps, mais actuellement on en perd&rdquo déclarait il y a quelques jours l’ancien international Abdeslam Ouaddou. Désormais, la fédération marocaine est belle et bien lancée dans une course contre la montre.