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Les deux clubs casablancais, le Raja et le Wydad, devront se trouver une nouvelle enceinte pour accueillir leurs adversaires à partir de mi-décembre.

En effet, le Complexe Mohammed V sera fermé le 17 décembre pour des travaux qui n’en finissent pas. C’est devenu une constante du football national et casablancais en particulier. La fermeture du Complexe Mohammed V, prévue à partir du 17 décembre, apportera son lot de désagréments pour les deux clubs de la métropole, le Raja et le Wydad. Les deux géants accueillent leurs matchs continentaux le même weekend, lesquels seraient leurs derniers rendez-vous de l’année 2018 avec leurs supporters. Ensuite, il s’agira d’élire domicile ailleurs. Une alternative qui n’a pas été de tout repos, comme l’a montré l’expérience des Verts lors des saisons passées. Après la réception d’Al Ismaïly le 11 décembre, pour le compte du 8e de finale de la Coupe arabe, puis celle de l’AO Libreville pour les 16es de finales de la Coupe de la Confédération, le Raja doit apurer les matchs reportés en Botola. Jusqu’ici, 5 rencontres, dont trois à domicile, sont en attente. Et pas des moindres. Le Clasico face à l’AS FAR (reporté de la 4e journée), le choc face à la Renaissance Berkane (reporté de la 6e journée) et, enfin, le derby face au Wydad (10e journée) sont tous concernés. Sans oublier la suite de la phase aller, dans le cas où les travaux s’éternisent. Les Rouges ne sont pas non plus épargnés. Après la réception de l’AS FAR ce dimanche et l’accueil de l’ASC Diaraf Dakar la semaine d’après, le WAC doit trouver un nouveau stade pour accueillir la RSB, le KACM et le HUSA (reporté de la 9e journée). Sans oublier, là encore, le derby. Cette fermeture n’impactera pas seulement les deux clubs, mais aussi le calendrier général de la Botola Maroc Telecom. En effet, ce weekend se joue la 11e journée et la planification d’une trêve hivernale semble de plus en plus compliquée pour la FRMF et la LNFP. Il s’agit de trouver très vite une parade pour que les 16 clubs entament la phase retour sur un pied d’égalité. Ajoutons à cela la probabilité que le Maroc accueille la CAN au mois de juin et on obtient une belle recette d’un nouveau conflit sur le calendrier.