Le Lion de l’Atlas, Imran Louza est convaincu que le nouveau visage de Watford possède désormais l’état d’esprit nécessaire pour mettre fin à sa mauvaise série à l’extérieur.
Le milieu de terrain marocain, en pleine forme et auteur de trois buts lors de ses trois derniers matchs, estime que le retour de Javi Gracia sur le banc a redonné une vraie cohésion au groupe. La victoire éclatante de 3-0 face à Middlesbrough, l’un des prétendants à la montée, samedi à Vicarage Road, en est la preuve : les Hornets ont retrouvé leur mordant.
À 26 ans, Louza veut désormais voir son équipe franchir une nouvelle étape : corriger ses performances loin de ses bases, un point faible qui freine encore les ambitions du club. « Les matchs à l’extérieur sont notre problème en ce moment », a-t-il confié à la BBC Three Counties Radio.
« Lors du dernier match à Coventry, on a laissé passer une chance. On a bien joué, mais il a manqué quelque chose. Quand on se déplace, il faut sans doute donner 10 % de plus qu’à domicile. Mardi, on joue à Ipswich, et c’est le bon moment pour décrocher cette première victoire. »
Watford n’a en effet remporté aucun match à l’extérieur depuis le début de la saison en Championship, ne récoltant que deux points sur dix-huit possibles. Mais Louza reste optimiste. Pour lui, l’arrivée de Javi Gracia, il y a un mois, a complètement changé la dynamique d’un vestiaire en perte de repères après le limogeage de Paulo Pezzolano.
« Depuis que le nouveau coach est arrivé, il a ramené une énergie positive. C’est ce qui nous manquait ces derniers mois, voire ces dernières années. Aujourd’hui, tout le monde se bat pour ses coéquipiers. Sur le terrain, on se sent comme une famille », explique le milieu international marocain.
Le coéquipier d’Othmane Maamma sent son équipe sur la bonne voie, avec une mentalité retrouvée et un groupe plus soudé que jamais. « On sent qu’il se passe quelque chose entre nous. Désormais, l’objectif est clair : gagner des matchs. C’est la clé si on veut viser la montée en fin de saison. »
Un message fort du Lion de l’Atlas, qui incarne à lui seul ce renouveau collectif et la combativité retrouvée de Watford.
