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Après s’être vu retirer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 à cause de retard des chantiers, le Cameroun pourrait se faire retirer le CHAN 2020, voir même la CAN 2021 qu’elle doit abriter. En effet, malgré le temps donné à lui par la CAF, les chantiers n’avancent toujours pas comme l’espère l’instance.

L’inspection des sites devant abriter le championnat d’Afrique des nations 2020 et la Coupe d’Afrique des nations de 2021 a débuté le 26 septembre 2019 par la capitale camerounaise Yaoundé. Le groupe d’inspecteurs conduits par le secrétaire général adjoint de la Confédération africaine de football (CAF) Anthony Baffoe a visité les stades de compétition Ahmadou Ahidjo et Olembé et trois stades d’entrainement.

Cette délégation a tenu pendant une heure une réunion avec les autorités en charge de la préparation et de l’organisation des rendez-vous footballistiques de 2020 et 2021. La CAF précise que les stades de compétition doivent être livrés un an avant la Coupe d’Afrique des nations. C’est-à-dire au plus tard en juin 2020. C’est un délai que Benoît Fabre, le coordinateur du projet de construction du stade d’Olembe, entend tenir.

« La CAF a bien insisté sur le fait que le délai restait très court puisqu’elle veut que les terrains soient prêts un an avant l’événement.

C’est-à-dire en juin 2020. Cela fait 9 mois. ça reste un délai court mais ils ont beaucoup insisté là-dessus disant qu’il n’ y avait plus de temps à perdre (…) On a prévu 6-7 mois de travaux. Il faut savoir qu’après les travaux il y a de toute façon un petit temps de réception qui peut durer 1 à 2 mois. Il y a donc zéro marge aujourd’hui », a-t-il déclaré au micro de la CRTV –Radio.

Il dit espérer que la construction du stade d’Olembé suspendue depuis 8 mois puisse reprendre dans deux semaines. Choisi pour abriter la CAN 2019, le Cameroun a du être remplacer par l’Egypte au dernier moment à cause des travaux inachevés. Alors qu’il doit abriter l’édition 2021, aucune marge ne sera accordée pour le pays de Paul Biya. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les officiels de la CAF se sont rendus très tôt au Cameroun pour leur mettre la pression.