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Battu à Béchar en match aller des 16es de finale face à la Jeunesse sportive de Saoura (2-0) et toujours titubant en Botola D1, l’Ittihad de Tanger dispute une rencontre cruciale ce dimanche au stade de Tanger.

L’IRT devra l’emporter sur le score de 3-0 pour arracher le billet pour la phase de groupes. En revanche, l’élimination devrait accélérer l’éviction du coach tunisien El Ajlani. Privé du soutien de son public en Algérie suite à une erreur de la compagnie aérienne devant transporter les supporters tangérois à Béchar, l’Ittihad de Tanger a sombré en 10 minutes face à la JS Saoura (deux buts à la 70e et 80e minute). Une défaite qui menace clairement la suite du parcours de l’IRT en Ligue des champions, sachant que le club dispute la première campagne de son histoire en C1 africaine. Cette mésaventure, combinée au départ affligeant de l’équipe en Botola D1 (2 victoires, 8 nuls et une défaite en 11 matchs, 0 victoire à domicile), fait de cette rencontre un véritable ultimatum pour le technicien tunisien Ahmed El Ajlani. Vivement critiqué par les fans de l’IRT, ce dernier devra abandonner sa rigueur défensive pour un jeu plus osé, s’il espère combler son retard et renverser la vapeur à Tanger. Le seul hic est que l’équipe dépend totalement d’un seul joueur en attaque : Mehdi Naghmi. Sur les 5 dernières rencontres (3 nuls et une victoire en Botola D1 et une défaite en C1), l’IRT n’a marqué que 3 buts, tous réussis par Naghmi, dont 2 sur penalty. Un marquage strict sur l’ancien fer de lance de l’AS FAR pourrait donc réduire considérablement l’efficacité des offensives tangéroises. La Jeunesse Saoura, quatrième du championnat algérien, reste sur une série de 11 matchs successifs sans défaites (8 en championnat et 3 en Ligue des champions). Le champion du Maroc en titre devra donc cravacher dur pour faire chuter son adversaire, mais pourra quand même compter sur le manque d’expérience de la JS Saoura, qui signe sa deuxième participation en Ligue des champions et qui pourrait, tout comme l’IRT au match aller, perdre sa concentration devant un public hostile et sur une pelouse qu’il n’a jamais testée.