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Nasser Larguet, directeur technique national à la Fédération royale marocaine de football (FRMF) penche plutôt pour le mérite et le travail acharné d’une équipe qui revient de loin.

Dans une interview accordée à HuffPost Maroc, le DTN Nasser Larguet a déclaré que la qualification du Maroc pour le mondial 2018 est due à beaucoup d’ingrédients.  » Premièrement, nous avons un président qui s’investit beaucoup et personnellement dans cette équipe depuis ses trois années à la tête de la FRMF. Ces derniers temps il s’est impliqué directement dans la vie de cette équipe. Le deuxième point clé, c’est le choix de l’entraîneur qui a été très judicieux. C’est quelqu’un qui connaît bien le continent, il vit en Afrique et il a un palmarès qui parle pour lui. Sa venue au Maroc était une évidence qui a apporté un nouveau souffle. Ce qui a fondamentalement changé, c’est l’esprit de cette équipe-là qui n’existait pas avant. Nous sommes maintenant face à un effectif qui rentre sur le terrain non pas pour des individualités mais pour fournir un travail de groupe avec de l’investissement de la part de chacun d’entre eux et une volonté énorme de faire des résultats et de la performance. C’est le grand mérite qui revient à Hervé Renard, qui est un vrai compétiteur. Ce qui nous manquait dans cette équipe nationale depuis des années, c’est l’esprit de compétition et d’aller chercher, même dans la difficulté, des résultats. Cette qualification samedi dernier n’était pas un but ultime à atteindre, seulement une étape d’un parcours prometteur. « En ce qui concerne les objectifs du Maroc dans cette Coupe du Monde, Larguet a expliqué que  » Nous avons notre mot à dire bien sûr, je pense que cette équipe a montré sa valeur. Cette qualification n’a pas été un coup de chance, c’était longuement construit. Nous avons vu monter en puissance une équipe avec de la qualité de jeu, ce n’est pas par hasard si nous n’avons pris aucun but. Il faudra attendre le tirage au sort pour voir dans quel groupe on tombera afin d’évaluer nos chances. Avec nos joueurs qui évoluent dans de grands clubs en Europe et qui ont une expérience européenne, d’autres qui jouent dans des équipes du Golfe, et des joueurs qui ont affronté la réalité du football continental, nous avons les ingrédients pour pouvoir bien figurer dans cette coupe du monde et faire un bon parcours.  »