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Après le changement de cap de l’Afrique du Sud et le revirement du Libéria, c’est au tour de la Namibie de céder aux pressions et d’annoncer son intention de voter en faveur de la candidature nord-américaine, le 13 juin prochain.

Pis encore, le pays de Nelson Mandela s’est engagé à faire la promo de United 2026 dans la zone de la COSAFA qui compte quatorze pays. United 2026 peut compter sur l’influence de Pretoria dans la région pour convaincre la majorité des pays voisins de voter pour la candidature américaine. Ce retournement de situation rocambolesque n’a qu’une seule explication: les menaces du président américain, Donald Trump, ont eu l’effet espéré pour United 2026. C’est là que le monde du football se rend compte que séparer le sport de la politique n’est qu’un mythe, un énorme mensonge. On se rappelle comment la fédération Sud-africaine, qui avait promis de voter pour le Maroc, a changé d’avis après l’intervention de sa ministre des sports devant le parlement local. Et malgré les pressions du président de la CAF, l’Afrique du Sud a maintenu sa position. Assistera-t-on à d’autres volte-face de dernière minute de la part des autres pays africains et du monde arabe et musulman? Les intérêts économiques avec les Etats-Unis primeront-ils sur les valeurs sportives et les relations “fraternelles”? Infantino écartera-t-il le Maroc lors du conseil de la FIFA?Réponses le 13 juin prochain…