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Hervé Renard ou Mustapha Hadji ? Dima notre ballon d’or même si Hervé Renard a été soutenu par notre rédaction avant même sa nomination à la tête des Lions de l’Atlas. Un soutien qui a duré 2 ans et demi, jusqu’en juillet 2018 lorsqu’il a lâché prise pour se focaliser davantage sur son image et son avenir après la CAN-2019.

Pendant le Mondial 2018, nous avons compris que l’homme à la chemise blanche n’était et ne pouvait pas être le coach providentiel que le peuple marocain attend pour hisser haut le drapeau national du Maroc qu’il prétend AIMER alors qu’il n’y a pas séjourné de manière régulière, alternant entre la promotion de son image à l’étranger et des longs semaines au Sénégal auprès de sa dulcinée aux frais de la duchesse FRMF.

« Aussi, il est temps pour moi de clore ce long et beau chapitre de ma vie, non sans une certaine émotion et tristesse, mais c’est une décision inéluctable prise bien avant la CAN 2019.  » a-t-il écrit sur les réseaux sociaux pour nous confirmer que sa décision a été prise depuis l’été 2018. « Ma décision a été prise il y a presque un an et je l’aurais maintenue même si on avait été champions d’Afrique,” a-t-il répété dans sa dernière interview accordée au journal Le Parisien. Son séjour aux Emirats Arabes Unis début 2019 lors de la Coupe d’Asie était pour lui l’occasion de conclure un premier accord avec la Fédération saoudienne avec laquelle il s’est engagé pour un salaire de 500. 000€/mois selon nos sources. On comprend dès lors sa motivation et l’état d’esprit avec lesquels, ses joueurs et lui ont abordé la CAN 2019. « Oui, on espérait tous mieux pour cette édition 2019 de la CAN en Égypte, mais le football est ainsi… ! » dit-il via sa boite de communication qu’il a engagé en arrivant au Maroc pour gérer ses pages des réseaux sociaux spécialement crées pour séduire les supporters marocains.

Notons que Hervé Renard n’est pas rentré au Maroc depuis l’élimination des Lions de l’Atlas de la CAN-2019. L’ex coach national s’est rendu immédiatement au Sénégal d’ou il envoie les mails à sa boite de communication qui relaye ses propos sur les réseaux sociaux. Mr Renard a également accordé une interview à la presse française mais évite de répondre aux questions des journalistes marocains. Il règle ses comptes à distance, notamment avec son ex adjoint Mustapha Hadji pour son auto-critique objective sur les responsables de la piètre prestation des Lions de l’Atlas durant la dernière CAN.

Mr Renard, sachez que si vous aimez le Maroc comme vous le prétendez, il aurait fallu alors y séjourner pendant les 3 années et demi que vous avez passées à la tête de sa sélection nationale et non opérer à partir du Sénégal. Vos quelques apparitions lors des matchs de Botola pour faire acte de présence ne prouvent en rien que vous avez veillé à l’intérêt du Maroc plus que notre ballon d’Or 98, Mustapha Hadji. Nous sommes navrés mais nous avons du mal à croire que notre illustre Lion de l’Atlas, qui a tout donné pour sa sélection et son pays, puisse nuire à votre travail, et donc nuire à la tanière et au football marocain ! Mus aime son pays le Maroc et contrairement à vous Mr Renard, il y habite avec ses enfants et sa famille. Il est spontané et n’a pas une boite de communication qui repasse ses chemises pour le mettre en valeur. Il fait parler son CŒUR. Laissez-le donc s’exprimer. «Le point fort de l’entraîneur adjoint réside dans sa capacité à ne pas dépasser son champ de compétences.  Mais les gens qui l’ont poussé à parler l’ont mis dans l’embarras. Après Badou Zaki, il s’en est pris à Hervé Renard. Ce n’est pas bien. « a-t-il rétorqué en parlant de lui à la 3ème personne. On supposera que c’est bien lui l’auteur des propos et non les responsables de sa boite de communication. « Lorsqu’on est adjoint, on se doit de respecter une certaine déontologie et respecter aussi la personne avec laquelle on travaille. Sinon, on assume ses différences et on démissionne. Je n’ai pas de conseil à donner à Mustapha Hadji, qui a été un joueur exceptionnel pour le Maroc. Mais faire des commentaires négatifs après le départ de mon prédécesseur Badou Zaki, de moi, cela peut nuire à son image”, a-t-il ajouté dans sa dernière interview oubliant que Mustapha Hadji a été nommé adjoint national bien avant la nomination de Badou Zaki et bien avant sa propre nomination. A LDA de vous dire : « On ne vire pas Hadji, on vire les autres qui se soucient davantage de leur image qu’ils exploitent à merveille, un peu comme vous Mr Renard et comme Badou Zaki : Une image qu’on orne avec des statistiques et un palmarès pour épater la galerie. Hadji veut du concret pour son pays et réclame de l’excellence. Sans le grand frère Mus, vous n’auriez pas mis le pied au Maroc. Ne l’oubliez pas. « 

Pour finir Mr Renard, l’adjoint Mustapha Hadji n’a rien dit de mal qui mérite vos propos dénigrants. Notre ballon d’Or a juste admis des vérités qui ont heurté votre ego démesuré : « On reste un staff uni jusqu’au bout dans la défaite comme la victoire. On est les premiers responsables, de la prestation et de la défaite contre le Bénin. Je ne parle pas des joueurs, je parle du staff technique. On est les premiers déçus. On avait des possibilités de battre le Bénin. On a peut-être fait de mauvais choix. C’est essentiellement notre faute. Il ne faut pas blâmer les joueurs ni la fédération. . . ”, a-t-il reconnu courageusement. N’est-ce pas Mr Renard ? Contrairement à ce que vous prétendez, il n’y a aucun manque de professionnalisme lorsqu’on reconnait ses erreurs et sa responsabilité, bien au contraire. Il aurait fallu faire preuve du même courage et de la même honnêteté sportive en assumant vos erreurs au lieu de fuir au Sénégal pour régler vos comptes en évitant d’affronter les marocains que vous dites respecter.

Aujourd’hui, le plus important pour notre rédaction n’est pas de promouvoir votre image mais de défendre la stabilité et la continuité au sein de la tanière, notamment au sein de son staff technique. Nous espérons que la FRMF de Fouzi Lekjaa a pris une décision dans ce sens et qu’elle gardera Patrice Beaumelle (le vrai cerveau) et Mustapha Hadji à la tête des Lions de l’Atlas, avec Jamal Sellami, Oualid Regragui ou Abdesalam Ouaddou pour compléter le staff. Quant à vous Mr Renard, on vous souhaite un bon puits de pétrole en Arabie.