Grand Stade de Tanger, Grand Stade de Fès, Grand Stade de Marrakech, Grand Stade d’Oujda,… À force de les nommer ainsi, on en oublie presque que cette appellation va devenir obsolète dès 2027.
Car une question mérite d’être posée : seront-ils encore « grands » une fois le Stade Hassan II de Benslimane achevé ?
Avec ce futur colosse dédié au sport d’une capacité de 115.000 places assises, aux allures de temple ultramoderne, ne risque-t-on pas d’assister à un renversement d’échelle ? Face à cette future infrastructure, nos actuels « Grands Stades » paraîtront peut-être bien modestes pour ne pas dire tellement « Petits ».
Faut-il alors envisager un changement de nom, en optant pour des appellations plus réalistes, plus en phases avec la nouvelle hiérarchie des enceintes sportives au Maroc ?
Il serait peut-être temps d’anticiper cette mutation. Si certains noms ont une valeur historique ou symbolique, d’autres semblent avoir été attribués par excès d’enthousiasme ou faute de perspective.
À l’aube d’une nouvelle ère sportive portée par le projet de la Coupe du Monde 2030, une révision des appellations ne serait ni absurde, ni déplacée… juste pertinente.
