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Pour sa premiére utilisation en France, l’arbitrage vidéo a divisé les Bleus aprés la défaite en amical contre l’Espagne (2&ndash0)Le plus espagnol des Bleus, Griezmann, fut la premiére victime de ce test. Il avait beau célébrer son but avec ses coéquipiers, « Grizi » voyait son but de la tête annulé de longues secondes plus tard en raison d’un hors-jeu de son passeur, Kurzawa, détecté par l’assistant vidéo (48e).

La vidéo a décidément souri aux Espagnols, puisque à la réception d’un centre de Jordi Alba, le but de Deulofeu (78e), d’abord signalé hors-jeu par le juge de touche, a été validé là encore à l’issue d’une communication entre l’arbitre central et son assistant vidéo. « &Ccedila a un peu tué notre match », a ainsi jugé Layvin Kurzawa, très sceptique. Avant la vidéo, « tout le monde faisait des erreurs. Les arbitres aussi. &Ccedila faisait partie du foot. &Ccedila devrait continuer comme &ccedila ». A l’inverse, le milieu de terrain Tiémoué Bakayoko, qui a honoré sa premiére sélection, considére que « &ccedila va aider le football » pour éviter les éventuelles erreurs de l’arbitre. Griezmann, lui, n’est « ni pour, ni contre ». « S’ils (les instances internationales) ont envie de le mettre, ils le mettront, sinon, on continuera à jouer au football ». « Ce n’est pas déstabilisant, mais chiant parce qu’il faut attendre pour célébrer le but », a-t-il témoigné. Didier Deschamps a de son coté « débriefé » le penalty accordé aux Espagnols avec l’arbitre. « Et l’arbitre vidéo confirme bien le contact. Si &ccedila permet de corriger des erreurs comme &ccedil’a été le cas ce soir, même si c’était en notre défaveur, &ccedila me semble bien pour l’équité sportive », a-t-il ajouté.