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Il y en a qui trouve trop facile, parfois irrésistible, d’alimenter les rumeurs grâce aux ragots très souvent lancés par des individus malintentionnés ou tout simplement trop jaloux. Il devient alors difficile de discerner le vrai du faux, à la victime de rétablir sa vérité pour ne pas laisser ces ragots écrire une partie de son histoire.

Et c’est dans ce contexte qu’une discussion franche a été tenue avec l’ancien sélectionneur national, Fathi Jamal, qui souhaite rétablir certaines vérités au sujet de ce qui se raconte depuis des années sur le choix du Diable Rouge, Marouane Fellaini. Beaucoup de rumeurs et d’anecdotes ont été rapportées à ce sujet, certaines correspondent à la réalité et d’autres n’ont pour but que de dénigrer jusqu’à ce jour l’ancien cadre national, Fathi Jamal, à qui on reproche son manque de flair ou sa vision réduite dans ce dossier. Comment a-t-il laissé filer un oiseau rare comme Marouane ?« Le problème ! C’est que Fellaini m’a accusé de ne pas l’avoir appelé avec les A. « précise d’emblée Fathi Jamal. « En 2004, Fellaini avait 18 ans et n’était pas terrible pour prétendre à une place parmi les 21 retenus. Je l’assume toujours et son père était convaincu (de ce fait). Mais dire que je lui avais dit qu’il ne jouera jamais en haut niveau, c’est du mensonge pur. « poursuit Jamal qui était sélectionneur des U20 en cette année. « J’avais promis à son père que nous allons le suivre, chose que j’avais faite en l’appelant pour intégrer les Olympiques de 2006. Moi ce que je trouve paradoxale c’est que les gens n’ont jamais cité mon nom pour le choix de Benatia pour le Maroc ! Tu te rappelles Saïd en 2006 à Saint Gratien en France, je l’ai convoqué avec les U20 et juste après avec les Olympiques. Sachant qu’il n’avait pas sa place avec les U20 en 2004-2005, chose que je n’ai jamais nié. « relate Jamal qui se souvient très bien lorsque le père Fellaini avait traité son fils de médiocre devant plusieurs témoins dont le respectable journaliste Marocain, Aziz Belcaid à qui nous donnons la parole. Fathi Jamal – Marouane Fellaini, les points sur les I (Aziz Belcaid)Quelques individus font tout pour salir l’image de cet entraîneur qui a réussi un parcours sans faute avec l’équipe nationale Junior et Olympique. Ma foi, c’est de l’ingratitude et on se demande toujours qui alimente cette campagne de désinformation ? Et surtout, dans quel intérêt ?C’est triste de constater qu’après la lecture de certaines âneries à travers le web, on avale tout et sans modération. C’est pourquoi, pour mettre fin à cette polémique qui fausse l’histoire de ce Monsieur dans le but d’atteindre son intégrité et sa respectabilité, un homme discret qui ne fait pas le tour des chaînes TV pour se vendre, il est de notre devoir, nous, journalistes d’apporter notre témoignages pour rétablir la vérité et rendre justice, lorsque c’est nécessaire. Voilà ce qui s’est passé réellement et à chacun d’en tirer sa conclusion en toute objectivité. Pendant la préparation de la coupe du monde Junior 2005 en Hollande, le coach Fathi Jamal avait bien préparé sa sélection composée de meilleurs éléments marocains nationaux et jeunes MRE appartenant aux grands clubs en Europe. lui, qui est un détecteur de talents, il a laissé la porte ouverte en faisant beaucoup confiance à ses connaissances que lui proposaient de temps en temps de tester l’un ou l’autre jeune susceptible de renforcer sa Dream Team. C’est la coupe du monde qui l’attend, pas n’importe quel tournoi ! Dans ce contexte, quelqu’un lui avait proposé un jeune homme qui avait 18 ans à peine, affilié à une équipe de 3e division dans le Borinage sans aucune référence. Fathi Jamal décide de tester ce joueur qui n’était autre que Marouane Fellaini. Après un stage et quelques matchs amicaux, il s’est avéré que le jeune homme ne répondait pas à ce que le sélectionneur attendait de lui. En toute sincérité, Marouane était très lent, n’avait pas de jeu de tête comme aujourd’hui et ne savait pas se placer sur le terrain, pour ainsi dire, il n’avait pas le niveau d’une équipe nationale de l’époque qui était bourrée de talents, mais Fethi Jamal est restait toujours attentif à son évolution, dans l’attente du moment opportun pour le rappeler. Avec l’aide de Khalid Karama, qui était à l’époque entraineur-adjoint au Sporting de Charleroi, Marouane a progressé pendant une saison avec les Carolos avant de rejoindre l’académie Louis Dreyfus de Standard de Liège ou il a confectionné son talent et son jeu de tête. Dans cette l’histoire, Fathi Jamal a fait ce que n’importe quel entraîneur aurait fait. De toute façon, c’est un autre sélectionneur qui a brisé les chances de Marouane de devenir Lion, je préfère ne pas citer son nom, mais je rappellerai néanmoins qu’il était de passage à Bruxelles pour l’achat d’une voiture d’occasion, il a alors jugé convenable d’inviter le père Fellaini dans un garage qui pue l’huile de moteur pour discuter de l’avenir de son fils courtisé à ce moment par la fédération Belge. Hélas !c’était le point de rupture, un point final de l’histoire.