les dessous de l'affaire Naybet et Zaki

Échec et mat ! Nourredine Naybet a vaincu Badou Zaki dans leur bras de fer pour s’adjuger le poste de « Directeur technique national ».

Le cercle fermé des médias pros Zaki a multiplié les articles pour préparer l’opinion public à leur arrivée au sein de la DTN. D’autres ont même confirmé leur nomination avant même l’heure pour que la rumeur se transforme facilement en réalité.

Ce fameux bras de fer

Seulement, c’était sans compter sur l’ambition d’autres Lions féroces. A l’instar d’un Noureddine Naybet fraîchement promu au poste de « Directeur des équipes nationales « tant convoité par Badou Zaki.

Dans un article précédent, nous avons évoqué la lutte sans merci qui opposait Zaki à Naybet pour s’adjuger cette fonction-clé hautement importante puisqu’elle met son responsable en relation directe avec l’ensemble des internationaux marocains.

Autant dire que c’est une mine d’Or pour les agents sans scrupules habitués à placer leurs hommes au sein de la DTN afin d’approcher facilement nos Lions.

L’histoire d’amour entre Naybet et Zaki ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons juste assisté à un autre épisode de leur conflit de personne qu’ils conjuguent avec une farouche lutte d’intérêt de longue date. Nous sommes clairement face à deux clans, celui de Zaki et celui de Naybet. Le vainqueur placera forcément ses hommes de main qu’Osian Roberts qualifiera de « meilleurs entraîneurs du moment ».

Naybet derrière l’arrivée d’Osian Roberts

D’accord, réfléchissons calmement et posons-nous les bonnes questions : Qui a ramené Osian Roberts au Maroc ? Plus exactement, qui l’a suggéré à Fouzi Lekjaa et donc qui avait fatalement intérêt à ce qu’on nomme Roberts à la tête de la DTN ?

Lorsqu’on fait le tour, et nous avons tourné et retourné les conseillers de Lekjaa, le seul Lion qui retombe toujours sur ses pattes s’appelle Noureddine Naybet. Si ce dernier s’est adjugé ce poste, ce n’est certainement pas grâce à ses compétences techniques. Le critère qui a justifié son choix ressemble davantage à du pur clientélisme avec une sacrée dose de copinage.

L’éviction de Zaki

En effet, étant conseiller de Lekjaa, Noureddine Naybet s’est montré très actif après le départ de Nacer Larguet. Son rôle était de trouver l’homme idéal pour diriger notre football mais son objectif était aussi de se garantir une pérennité au sein de la FRMF.

Comme nous savons tous, l’ancien Lion de l’Atlas a joué en Angleterre et a gardé plusieurs bons contacts sur place. L’ex-capitaine connait également un certain, Jonh Benjamin Toshake. « gallois » de nationalité connu pour avoir entraîné deux fois le WAC, cher au cœur de Naybet, bien sûr.

D’après nos informations, Naybet a demandé à son ami Toshake de lui trouver un technicien, de préférence docile, pour se charger de la destinée du football national.
– Trouve-moi un formateur de chez vous
– D’accord, j’ai un ami, il s’appelle Roberts, Osian Roberts
– Ah, je ne le connais pas, envoie quand même, il fera l’affaire

Bien sûr, ce dialogue est purement imaginaire ! Mais il n’est pas loin de la vérité. Il est juste une synthèse de l’entretien qui nous a été rapporté par des sources dignes de confiance.

Peine perdue pour Badou Zaki

Badou Zaki avait peu de chance de gagner son bras de fer contre Naybet. Ce dernier a préparé sa promotion avec le soutien de son ami Toshake. Osian Roberts ne pouvait rien refuser à son compatriote qui lui a suggéré de nommer son ami Naybet. Le copinage de Naybet a eu raison de l’opportunisme de Zaki qui reçoit le second rôle alors qu’il visait le haut de l’affiche en espérant se rapprocher de nouveau des Lions de l’Atlas.

C’est d’ailleurs cette volonté d’exploiter les internationaux qui cause ses malheurs depuis 15 ans. Le soutien de l’Amicale et son influence n’ont eu aucun impact en partie à cause de nos écrits qui ont largement et indirectement favorisé Naybet.

Rappelez-vous! Nous avons à maintes fois répété que l’objectif essentiel de Badou Zaki a toujours été d’être le plus proche des internationaux marocains, fonds de commerce d’agents et semssaras peu scrupuleux bien décidés à placer des pions au sein de la FRMF.

Le WAC en force !

La lutte entre les tenors wydadis a tourné en faveur de Naybet. Vainqueur, ce dernier a la voie libre pour placer ses hommes de main. Disparu des radars depuis la fin de sa carrière, l’ancien wydadi et Lion de l’Atlas, Badr El Kaddouri réapparaît subitement parmi les meilleurs entraîneurs choisis par la DTN de Roberts. Il est nommé adjoint du sélectionneur des U17, Sergio Pierna alors qu’il n’a rien démontré comparer à d’autres jeunes compétences marocaines comme l’ex Lion Gharib Amzine pour ne citer que lui.

Jamal Alioui a entraîné les U19 d’un club amateur ! Sacré parcours, également ancien wydadi pour avoir joué deux fois avec le club de Casablanca en 2011 puis en 2013. Il débarque de nulle part et s’adjuge le poste d’adjoint du Portugais, João Filipe Aroso, qui a hérité des U20.

Les journalistes avertis et les gens du milieu connaissent parfaitement bien sa proximité avec des semssaras bannis de l’entourage de la sélection. Ce n’est donc pas vraiment un scoop. Sa présence dans cette équipe de cadres nous invite à surveiller scrupuleusement ses activités puisqu’il travaille pour nous. Il est dans le viseur.

Zakaria Aboub ! son long séjour à la DTN intriguait et intriguera encore. Voila un cadre qui a été reconduit alors qu’il n’a obtenu aucun résultat probant avec nos espoirs. Certes, c’est un ex rajaoui, mais il est passé par le WAC. Un de plus dira-t-on ! De quoi éveiller davantage notre curiosité de 12e homme, soucieux de l’intérêt de ses sélections.

Les baratins de la presse locale

Nos confrères locaux se copient en avançant naïvement qu’Osian Roberts a justifié la mise à l’écart des trois cadres marocains par le fait qu’il « ne veut pas de gestionnaires de clubs, ni d’entraîneurs expérimentés et à forte personnalité.  » Visiblement, le journalisme d’enquête et d’investigation, c’est pour les amateurs.

Néanmoins, précisent-ils en citant Roberts, «ils auront pour mission d’apporter leur expertise en préparant des rapports sur les joueurs, et conseiller les différents cadres de la DTN.  » Ce sera donc la prospection pour Zaki et consorts, A eux l’Europe et les tournées avec tous les frais remboursables après présentation des factures.

Difficile de croire à une collaboration entre le « conseiller » Zaki et le « directeur des équipes nationales », Naybet. Comment peut-on gober une telle explication 360 fois sans percuter ?

Conclusion

De la fumisterie pour justifier des postes fictifs gentiment crées par la FRMF pour caser ses anciens. Tout cela ne présage rien de bon car Badou Zaki n’est pas du genre à abandonner facilement. Je dirai même qu’il est du genre à s’accrocher durement lorsqu’il s’agit des Lions. Certes, il a perdu une énième bataille mais certainement pas sa guerre.
Suite au prochain épisode.

Saïd