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L’histoire d’Abdessalam Benjelloun fait partie de celles qui font le charme des Coupes nationales. L’attaquant du Widad de Fès ne pouvait pas choisir meilleur timing pour retrouver sa ville d’origine.

Bref, un amoureux du voyage. Et quand bien même il a débuté sa carrière en Pro au Moghreb de Fès, en conférence de presse, il s’est dit « extrêmement heureux et fier de jouer cette finale (la 3ème pour lui) en compagnie de mon équipe mère».
Toutefois, l’attaquant, Benji de son surnom, est conscient que la voie vers l’exploit n’est pas toute tracée. Bien au contraire.

« Il est certain que notre adversaire ne va pas nous prendre à la légère. Nous non plus, nous ne devons pas être inhibés par l’évènement. Nous devons mettre tout en œuvre pour réaliser l’exploit», conclut-il.
En effet, une victoire serait inédite pour l’une ou l’autre des équipes engagées dans cette 62ème finale de la Coupe du Trône.

Mais la symbolique serait encore plus grande pour le Widad de Fès. D’ailleurs, le titre lui permettrait enfin de regarder quelque peu, les yeux dans les yeux, le second club de Fès, le Moghreb, quadruple vainqueur (1980, 1988, 2011 et 2016).

Même si au fond, pour Hassan Ouagni, l’entraîneur du Widad de Fès, «être arrivé en finale de la Coupe du Trône constitue en soi un exploit majeur ». Exploit acquis entre autres, aux dépens du Raja de Casablanca en demi-finale, il y a deux semaines.

Cependant, le technicien du club ne veut pas faire uniquement de la figuration, il entend bien «tout faire pour ramener le titre à la maison ». A vrai dire, ce scénario n’est pas impossible à réaliser. Certes la RSB a l’air d’être un épouvantail, mais elle sera beaucoup diminuée.

Aussi étrange et incompréhensible que cela puisse paraître, la finale de la Coupe du Trône se jouera pendant une date FIFA. Du coup, Mounir Jaouani sera privé de 4 joueurs subsahariens qui ont tous été appelés aux sélections nationales dont les attaquants titulaires Laba Kodjo et Traoré.

En tout cas, d’un côté comme de l’autre, tous les moyens sont bons pour alimenter l’envie de gagner. Puisque les responsables des deux équipes ont mis en place des primes qui seraient de l’ordre de 40. 000 DH, côté Fassi, et dix fois plus côté RSB.

Bien que, pour ces derniers, l’amer souvenir des deux finales perdues par le passé semble être beaucoup plus motivant.