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A moins de deux ans de la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc, une premiére depuis 37 ans, les interrogations se multiplient. Que ce soit dans le domaine extra-sportif ou purement sportif, l’atmosphére ambiante du football marocain actuel est inquiétant. LDA analyse cela pour vous.

Tout d’abord, les instances du football national sont d’une incompétence totale depuis plus d’une décennie. Entre la nomination de technocrates à la tête de la fédération et les cercles d’influences de ses membres dans le domaine décisionnel, nous sommes bien loin de l’indépendance des institutions du football comme le stipule la charte d’adhésion de la FIFA. Bien s&ucircr, nous pouvons élargir ce fléau à l’échelle du continent africain. Le politique est liée au football, surtout au sein de notre continent qui garde le « sport roi » comme chasse gardée du pouvoir car le football est « l’opium du peuple » comme disait le philosophe, Karl Marx. L’opium, car le football est un domaine qui attire le peuple. Tout le monde en voit la ferveur lors des compétitions o&ugrave le Maroc est participant, même si la déferlante est bien moins importante depuis quelques années à cause des résultats sportifs désastreux.

L’équipe nationale n’est donc qu’une simple vitrine et pour la FRMF, une machine à sous pour engranger de l’argent avec les contrats publicitaires et surtout de sponsoring. La Fédération doit se rendre compte d’une chose : les résultats sportifs positifs des Lions est encore plus bénéfique pour eux, car les multiples contrats qui les attirent seront plus importants. Le Maroc est à quelques mois d’une compétition « importantissime&raquo mais les multiples plaies que connait notre football marocain sont loin d’être pansées. Une remise en question de nos dirigeants pour un grand nettoyage au sein de notre fédération est impérative. Est-ce que cette restructuration de notre instance dirigeante orientée par des personnalités compétentes dans le monde du football et par nos anciennes gloires, va-t-elle être effectuée ? Rien n’est moins s&ucircr quand on sait que l’influence des intérêts politiques, économiques et contractuels est mise en jeu. Le politique et le football, deux secteurs que l’on croit si loin l’un de l’autre, n’est en fait qu’une simple illusion. Ce qui est certain, c’est que les déconvenues sportives et organisationnelles elles, sont bien loin d’être une illusion : en janvier 2015, le fléau du hooliganisme, se rependra dans nos stades (et ses alentours) ainsi que nos défaillances sportives au sein de notre équipe A seront visible aux yeux du monde. Alarmons-nous : Le changement au sein de notre football à différentes échelles doit se faire maintenant !