La Coupe d’Afrique des Nations féminine 2022, organisée au Maroc, a marqué un véritable tournant pour le football féminin africain. Accueillie à Casablanca et Rabat, cette édition a été saluée de toutes parts, tant pour sa qualité organisationnelle que pour l’enthousiasme populaire qu’elle a suscité. Une réussite totale qui a donné une visibilité sans précédent aux Lionnes de l’Atlas et à la CAN féminine dans son ensemble.
Une organisation exemplaire
Dès le coup d’envoi, la Confédération Africaine de Football (CAF) a souligné la haute qualité logistique de l’événement. Infrastructures modernes, sécurité maîtrisée, accueil des délégations irréprochable : le Maroc a démontré qu’il était pleinement capable d’organiser de grandes compétitions internationales. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a d’ailleurs déclaré :
« Le Maroc a placé la barre très haut pour les futures éditions. »
Les deux stades principaux – le Complexe Prince Moulay Abdellah à Rabat et le Stade Mohammed V à Casablanca – ont été les théâtres d’une affluence record, notamment lors des matchs de l’équipe nationale marocaine, qui a su faire vibrer tout un peuple.
Une visibilité sans précédent pour le football féminin africain
Jamais une CAN féminine n’avait attiré autant l’attention des médias et du public. Les articles dithyrambiques se sont multipliés dans la presse africaine, européenne et même américaine. La BBC, RFI, L’Équipe, ou encore Al Jazeera ont salué l’enthousiasme populaire, la qualité des matchs, et la progression du niveau de jeu.
Le parcours impressionnant de l’équipe marocaine – finaliste pour la première fois – a créé un engouement national sans précédent. Les joueuses, devenues héroïnes, ont prouvé que le football féminin n’était plus un sport de l’ombre.
Des retombées durables
La CAN féminine 2022 n’était pas qu’un événement ponctuel. Elle a été l’occasion pour le Royaume de démontrer son engagement pour l’égalité dans le sport, avec de nouveaux investissements dans le football féminin à tous les niveaux (centres de formation, championnats locaux, encadrement technique…).
Plus largement, cette édition a renforcé le dossier du Maroc en tant que terre d’accueil sportive, à l’approche de la Coupe du Monde 2030 qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.
La CAN féminine organisée au Maroc a été bien plus qu’un tournoi : c’était une déclaration forte pour l’avenir du football féminin en Afrique. Par son professionnalisme, son sens de l’accueil et l’ambiance extraordinaire qu’il a su créer, le Maroc a marqué l’histoire du sport africain.
Les observateurs s’accordent à dire : cette édition restera comme l’une des plus belles de l’histoire de la compétition
