Samuel Eto'o

Alors qu’il vient de se lancer dans la gestion footballistique de son pays en prenant la présidence de la Fécafoot, Samuel E’to, serait déja une Persona non grata parmi les décideurs du football continental.

Samuel Eto’o, Président de la Fécafoot, a été mis de côté de toutes les activités de lancement de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 qui se déroule dans son pays, le Cameroun.

En tant que président de son instance et vice-président du COCAN, l’ancien Lion Indomptable devait recevoir les invités de marque tels que le président et les vice-présidents de la CAF ou encore le président de la FIFA, qui a fait le déplacent pour assister au match d’ouverture.

Eto’o a été aperçu dans une loge VIP fermée telle une cage en verre, en compagnie d’un proche pour partager sa joie après la victoire du Cameroun contre le Burkina Faso.

L’élection de Samuel Eto’o à la tète de la Fécafoot ne s’est pas déroulée dans la transparence démocratique et un bon nombre des membres légitimes de l’Assemblée Générale de la Fécafoot a décidé de faire appel auprès du TAS le 9 novembre 2021.

De plus, l’ancien attaquant du FC Barcelone ne s’est pas fait que des amis au sien de la Confédération africaine de Football. Avec le soutien discret de certaines fédérations comme la FAF, Eto’o a rapidement lancé une tentative de révolution au sein de l’instance continentale pour une nouvelle redistribution des cartes. Eto’o a mené des attaques frontales soutenues par une grande campagne de dénigrement contre le marocain Fouzi Lekjaa, l’égyptien Hani Abu Rida, et le Burkinabé Sita Sangaré.

« Au mois de novembre, on était en Égypte pour l’assemblée générale de la CAF [Confédération africaine de football] et tout le monde était unanime pour commencer la CAN le 9 janvier, comme prévu. Après, à la suite de l’évolution du Covid-19 et de l’apparition du nouveau variant Omicron, bien sûr, on a discuté« , a expliqué Fouzi Lekjaa vendredi dernier après son arrivée au Cameroun.

Et de préciser : « Personne, je dis personne, n’a parlé de report. C’était l’inverse. Moi-même, j’ai vu les évolutions des infrastructures, des stades, c’est quelque chose d’extraordinaire. Et d’ailleurs, l’équipe marocaine était l’une des premières équipes à être là-bas. On est au Cameroun depuis le 2 janvier et tout se passe dans les meilleures conditions aujourd’hui, à l’heure où je vous parle.« 

Le président de la FIFA, Gianni Infantino a également eu pour son grade. C’est pourquoi, la FIFA a refusé que ses dignes représentants croisent le jeune président camerounais qui veut rapidement devenir grand.

En Afrique, il n’y pas de place aux échanges des idées. Soumettre une idée ou être favorable à une autre peut être considéré comme une grande trahison. C’est en tout cas le discours lu et entendu dans les médias africains, particulièrement au Cameroun avec la sortie médiatique exécrable de Milla, et en Algérie qui applaudit toute initiative contre leur ennemi klassiki.