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Un documentaire néerlandais montre ce jeudi la vie de Mbark Boussoufa dans une prison dorée en Russie. DH. net présente en exclusivité l’avant-première du reportage. Mbark Boussoufa a gagné des tonnes de roubles en Russie, mais n’y est pas heureux du tout.

« J’ai connu quatre ans de solitude », dit-il dans le documentaire « Voetbalmiljonair uit Oost », qui passe ce soir sur la chaîne néerlandaise NPO3. C’est une période difficile. C’est plus agréable en famille, où on est parfois à dix-huit. « Les producteurs de l’émission ont suivi la famille Boussoufa pendant deux années. Mbark à Moscou, ses parents à Amsterdam et au Maroc. Une chose frappe à l’œil : tout au long des 80 minutes, l’ex-Anderlechtois a très peu souri. Sauf quand son frère, son cousin ou son agent sont en visite. Ou quand il appelle son papa via Skype.

Le luxe dans lequel vit Boussoufa est inimaginable. Il a une piscine et un snooker américain dans sa villa, un chauffeur privé qui le conduit dans une grosse jeep, un cuisinier et les vêtements les plus chers. Quand il rend visite à son papa à Amsterdam, il se déplace en Bentley et commande une Range Rover… Mustapha, son frère et assistant personnel qui est souvent à Moscou, peut utiliser sa carte bancaire quand il le veut. Boussoufa paie tout pour ses amis, même l’avion de son coiffeur qui vient d’Amsterdam pour lui couper les cheveux. « On rêvait de Las Vegas, on y est allé », dit son frère. « On voulait voler en jet privé, on l’a fait… ».

Bouss montre également son bon cœur envers ses parents. « Il m’a donné 60. 000 euros pour participer à l’achat d’une nouvelle maison », dit Slima, son papa. Il a aussi payé 22. 000 euros pour que son village au Maroc puisse acheter des panneaux solaires. Et via sa fondation, il aide des hôpitaux, des aveugles et des boiteux dans son pays.

« Il fait moins cinq ! », dit-il à son papa, qui ne le croit pas. Mais surtout la solitude commençait à peser. « Tu es avec qui ? » lui demande sa maman à un certain moment via le téléphone, alors qu’il est dans sa piscine. « Je suis seul », lui répond-il. « Non, tu es avec Allah », lui répond-elle. Boussoufa : « Tu as raison, maman. Allah est grand. « 

Tout au long du reportage, les parents de Boussoufa répètent plusieurs fois leur ultime souhait : « Que notre fils se marie vite. De préférence avec une fille d’Abouda, notre ville au Maroc ». Surtout son papa, qui a le diabète et porte un pacemaker, est impatient. « La vie n’est pas éternelle. Je veux voir mes petits-enfants avant de mourir ». Les parents de Boussoufa veulent aider leur fils à trouver la femme idéale. Sa maman : « Mais quand j’en parle, il parle d’autre chose ». Le papa ajoutant : « Pourtant, il est en bonne santé et il n’est pas homosexuel. Il faut qu’il se marie avec une fille correcte. L’amour viendra plus tard ». Son frère explique le danger d’un mariage. « Il y a beaucoup de chercheuses d’or… Elles se marient, puis divorcent et partent avec la moitié de la fortune pour laquelle vous avez travaillé toute votre vie ». Mbark Boussoufa s’exprime également sur ce sujet: « Je veux une famille, mais ce n’est pas dans les discothèques qu’on trouve une fille responsable. Sa beauté et sa richesse sont importantes mais surtout sa religion. « 

Source:http://www. dhnet. be/sports/football/boussoufa-quatre-ans-de-solitude-a-moscou-photos-55f0702535700fb92ec8420e