Les trois mois d’hibernation luxueuse « ont été une expérience pénible » pour Badr Hari. Visiblement, tous nos sportifs n’ont pas vécu le confinement de la même manière. Pour certains, le quotidien était dur malgré le confort de vie dont ils bénéficient.
En effet, pour le kick-boxeur marocain, Badr Hari, ces trois mois étaient aussi pénibles que les mois passés en prison. Le champion marocain estime que « le covid et le confinement étaient un test difficile qui exigeait une compétence de vie défiant chacun d’entre nous : être capable de surmonter l’adversité. Cela pourrait vous affaiblir ou vous renforcer selon votre état d’esprit et votre attitude, » a-t-il écrit samedi sur son compte Instagram.
L’adversité est totalement relative, tout comme la dureté de la vie car bien des marocains ont vécu l’enfer durant cette période sans pleurnicher sur Instagram. Badr Hari pense aux sportifs mais pas aux parents qui vivent le jour au jour au gré de leur fortune quotidienne. Le champion marocain de kick-boxing explique que le manque de perspectives pourrait nuire à la motivation de ces sportifs, pas la sienne en l’occurrence. « De mon côté, cette situation sans précédent m’a fait réaliser à quel point ma concentration, ma faim et mon amour du kickboxing sont profonds, » poursuit Hari en se targuant d’en être sorti plus fort que jamais.
« C’était le seul moyen de maintenir un niveau élevé d’efforts quotidiens. Nous sommes, je suppose, près du bout du tunnel. C’est une grande leçon de vie. Utilisons-la pour surprendre le monde, » conclut Badr Hari