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Le Wydad, maître du football continental sans conteste. La troisième Super Coupe d’Afrique fut la bonne pour les Rouge et Blanc qui sont parvenus, samedi au Complexe sportif Mohammed V à Casablanca, à décrocher ce trophée après avoir surclassé par un but à zéro la formation congolaise du TP Mazembe.

C’était un match compliqué pour le WAC qui avait en face de lui un sacré client qui restait, d’ailleurs, sur deux défaites d’affilée en Super Coupe, éditions 2015 et 2016. Pour les Rouges, poussés par leur formidable public qui n’a pas cessé de donner de la voix tout au long de la partie, il fallait se dépenser à fond et sortir un match plein dans l’espoir d’atteindre l’objectif escompté et de remporter un trophée qui manquait au copieux palmarès du club, et ce après avoir perdu lors des éditions de Super Coupe de 1993 et 2003. Et c’est un WAC entreprenant que l’on a pu voir à l’œuvre, produisant beaucoup de volume de jeu, sans pour autant inquiéter outre mesure l’arrière garde du TP Mazembe qui réussissait à contenir intelligemment les assauts des poulains de Faouzi Benzarti qui compte désormais une seconde Super Coupe après celle remportée il y a bien longtemps en 1995 avec l’Espérance de Tunis. Cela n’a pas empêché les Rouges de conserver leur cadence et de maintenir leur pressing haut sur l’adversaire, en attendant que la situation se débloque. L’occasion s’était présentée au début du second half sur penalty manqué par Walid El Karti suite à l’intervention du keeper international ivoirien, Sylvain Gbohouo Guelassiognon.