La Fédération internationale de football Association (FIFA) a amendé ses statuts et plus précisément la loi sur la nationalité sportive concernant le désir des joueurs ayant la double nationalité de porter le maillot de leur équipe nationale d’origine à la place du pays de résidence.

Cette décision historique constitue à juste titre une mini-révolution dans l’univers du football . La loi portée par le président de la président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) Fouzi Lekjaa fera date en ce qui concerne les règles de changement de nationalité sportive des joueurs .

C’est une idée géniale du patron football marocain, Fouzi Lekjaa, homme de défis et d’abnégation au service du football africain et qui n’a ménagé aucun effort pour défendre crânement les nobles causes du ballon rond africain . Dans ce contexte, Fouzi lekjaa a fait du développement du football africain son cheval de bataille . La FRMF a financé la construction de plusieurs terrains en pelouse artificielle sous le supervision des experts marocains. Comme elle a conclu des dizaines de partenariats avec des pays, notamment le Burkina Faso, la Gambie, le Burundi, la Tanzanie, la Guinée-Bissau, le Malawi, le Congo, le Sud-Soudan, l’Éthiopie la Sierra Leone et le Rwanda.

La proposition du président de la FRMF, Fouzi Lekjaa a été approuvée presque à l’unanimité par le gouvernement du football mondial qui va désormais assouplir les règles concernant les binationaux,

La nouvelle règle permettrait ainsi aux joueurs de changer de nationalité sportive s’ils jouaient au maximum trois fois pour une équipe nationale A, y compris les matchs officiels, avant d’avoir 21 ans, et au moins trois ans plus tôt. De quoi donner l’espoir au Maroco-espagnol, Munir El Haddadi, qui se trouve dans cette situation.

Jadis, dans le monde du football, tout joueur qui avait disputé ne serait-ce qu’une minute en match officiel ( Hors amicaux) avec une sélection A ne pouvait plus jouer pour une autre sélection. Maintenant grâce à la cette loi Lekjaa promulguée, même les joueurs se trouvant dans ce cas de figure pourront changer de nationalité sportive, sous réserve de respecter quatre conditions préalables, à savoir : avoir débuté en équipe nationale A avant l’âge de 21 ans ; avoir joué 3 matchs au maximum avec l’équipe nationale A concernée ;Ne pas avoir pris part à la phase finale d’un grand tournoi (Coupe du monde, Euro, etc.) avec l’équipe nationale A concernée , ne plus avoir été appelé en sélection depuis au moins 3 ans .

Le Maroc a dorénavant la possibilité de récupérer l’ailier sévillan, Munir El Hadadi , qui a précédemment exprimé sa volonté de jouer avec les Lions de l’Atlas ou l’international néerlandais Anwar El Ghazi ou bien d’autres qui ambitionnent de porter le maillot rouge et vert.

Rappelons que la FRMF avait saisi la FIFA pour permettre à El Haddadi de porter le maillot national pendant le Mondial 2018, mais la demande avait été rejetée.
Ainsi plusieurs pays africains, comme le Sénégal, le Mali ,le Cameroun ,le Ghana, l’Algérie qui ont de fortes communautés de binationaux dans le monde peuvent tirer profit de cette décision historique, qui entre en vigueur immédiatement après son adoption .

Alors la victoire ne se conjugue pas au singulier mais au pluriel . C’est un éclatante victoire africaine par conviction.