Adil Ramzi

L’entraîneur adjoint des Jong PSV, Adil Ramzi a livré quelques confidences sur le Maroc et ses Lions de l’Atlas très appréciés par les médias étrangers.

Au termes d’une carrière riche, l’ancien capitaine de la sélection espoir, Adil Ramzi s’est installé aux Pays-Bas où il acquière de l’expérience en tant qu’entraîneur/formateur.

En attente de sa licence professionnelle UEFA qu’il devrait avoir en juin 2022. Adil Ramzi est actuellement entraîneur adjoint chez les Jong PSV (D2 néerlandaise) il a par ailleurs souvent officié en tant que coach intérimaire de l’équipe première pour palier les changements d’entraîneurs… Tout cela pour un jour parvenir à son rêve… la sélection marocaine, lui qui a une grande expérience professionnelle en plus d’être polyglotte, grand atout pour certains supporters marocains.

Maroc – Egypte vu par Adil Ramzi

Adil Ramzi a bien évidemment regardé le quart de finale des Lions de l’Atlas face aux Pharaons de l’Egypte. Pour lui, il est d’évidence que ce match à élimination directe a manqué de préparation côté marocain.

« Le Maroc a fait forte impression dans la phase de groupe. Ils ont aisément obtenus leur qualification pour la phase finale. Par contre on peut pointer du doigt la confrontation face au Gabon. Ce match fut de moins bonne facture, on peut malgré tout mettre cela sur le compte de la composition qui a beaucoup changé pour cette rencontre.« 

Et d’ajouter : « L’Égypte était un vrai test… Si tu marques un but aussi vite dans une rencontre, tu te dois de marquer un 2è afin de prendre d’accentuer l’avantage, surtout quand tu connais la valeur de l’adversaire. Défendre aussitôt dans ce genre de rencontre alors que tu mènes seulement par un but n’était pas une sécurité car tout peut basculer rapidement.« 

Adil Ramzi poursuit en précisant ce qui n’a pas marché face à l’Égypte. « Il n’y avait pas d’alternative. Le Maroc est très fort lorsqu’il domine. A contrario, quand il subit, les choses se compliquent. Le Maroc, à mon sens, n’était pas préparé à tout les différents scénarios…

Vahid a instauré de la discipline mais… Halilhodzic a instauré de la discipline au sein de cette équipe et c’est une très bonne chose, Mais cela ne suffit pas, il faut savoir manager en plus, car concernant les grands joueurs, on en a souvent besoin dans les grands matchs. C’est ce qui manque à cette équipe du Maroc, cette identité de jeu.« 

Pour Adil Ramzi, chaque adversaire et différent et donc chaque match l’est aussi. « Une grande nation de football comme le Maroc se doit d’avoir une vrai identité de jeu. Pour cela, il faut la créer avec le temps et surtout avec les joueurs et notamment les grands joueurs. Et pour pouvoir gagner, c’est une donnée importante à prendre en compte.« 

Adil Ramzi est d’avis que les Lions de l’Atlas se doivent de montrer leur patriotisme. « L’équipe nationale est plus grande que quelconque. Personne n’a de passe droit. Il faut mettre en avant qu’à chaque match, on se doit d’obtenir de bons résultats. Mais pas aux dépens des fondamentaux. Il faut garder les meilleurs joueurs, savoir les manager et tout ça dans les meilleures des conditions. »

L’œil de Ramzi Barrages

Adil Ramzi poursuit son expertise et suggère ce qu’il faut faire pour aborder le prochain match des Lions de l’Atlas dans les meilleures conditions. « Sur le plan tactique et concernant les barrages, le Maroc est fort lorsqu’il domine. Le Maroc doit jouer avec ses armes…L’organisation défensive est une priorité absolue. Le match aller face à la RD Congo à l’extérieur sera décisif. Entrer dans le match des l’entame et se projeter vers l’avant. »

« Ne pas être attentiste et faire tourner le ballon en attendant les contre-attaques, n’est pas notre jeu. Il faut avoir la possession et attaquer le plus possible. Mais quoi qu’il arrive, il faut prévoir et ne pas être attentiste comme face à l’Egypte, scénario qui ne lui convient pas. »

L’avenir de Ramzi

« Je suis ambitieux, Cela fait huit ans que j’engrange de l’expérience, et tout cela a un but, celui d’aider l’équipe nationale. J’engrange cette expérience pour que le Maroc en profite. C’est un rêve qui m’anime, je suis prêt aujourd’hui à apporter cette expérience au Maroc et grâce à ça, apporter des titres à ce beau pays!« 

Ramzi ne s’en cache pas. Son but est de devenir sélectionneur des Lions de l’Atlas. Avant d’être entraîneur adjoint des jong du PSV, Adil Ramzi a entraîné les catégories inférieures du PSV et a eu sous ses ordres un certain Mohamed Ihattaren et son acolyte, Zakaria Aboukhlal.

Son effectif actuel est encore composé de beaucoup de joueurs ayant pris la décision de joueur avec les Lionceaux de l’Atlas. On cite Ismael Saibari ou encore Mohamed Nassoh.

Adil Ramzi nous fait donc clairement état de son désir de prendre en main la sélection nationale des Lions de l’Atlas. Notre rédaction l’a récemment annoncé comme renfort probable du staff national.

Au vu de son analyse et critiques, une collaboration avec Vahid Halilhodzic semble peu probable. Ceci dit, le jeune cadre national, Adil Ramzi pourrait figurer dans le prochain staff qui conduira les Lions de l’Atlas au Qatar si qualification histoire d’acquérir davantage d’expérience avant de prétendre dompter les Lions de l’Atlas.