Il y a des saisons qui forgent les légendes. Des campagnes sportives où les talents, déjà connus, explosent littéralement aux yeux du monde entier. Celle d’Achraf Hakimi en 2024-2025 est de cette trempe-là. Brillant, incandescent, tout simplement inarrêtable : le latéral marocain a marché sur le football européen avec l’élégance d’un félin et la rage d’un conquérant.
À 26 ans, Hakimi a atteint une forme de plénitude rare. Jamais son jeu n’avait été aussi complet, aussi tranchant, aussi décisif. Offensivement, il a été une menace constante, un poison pour chaque défense qu’il a croisée. Ses montées fulgurantes sur le flanc droit ont rappelé les plus grandes heures de Dani Alves ou Cafu, ces légendes qui savaient marier la rigueur tactique à la flamboyance technique.
Mais Hakimi ne s’est pas contenté de briller en attaque. Cette saison, il a franchi un cap défensif majeur. Placé souvent dans des systèmes exigeants, il a répondu présent avec une intelligence de placement, une endurance colossale et une agressivité maîtrisée. Il ne fuit jamais le duel. Il les gagne.
Sous les couleurs du Paris Saint-Germain, il a été bien plus qu’un latéral : il a été un leader. Un moteur. Un repère. Tandis que certains tremblaient sous la pression des grands rendez-vous, Hakimi, lui, les a illuminés. Son but somptueux en Ligue des Champions face à Manchester City, sa passe décisive en finale de Coupe de France, ou encore ses prestations XXL contre l’OM et Lyon : autant de chefs-d’œuvre inscrits dans la mémoire des supporters.
Et comment ne pas parler de son rayonnement international ? Avec le Maroc, il incarne une fierté nationale. Véritable symbole d’une génération dorée, il représente l’excellence marocaine sur les pelouses du monde entier. Chaque apparition sous le maillot des Lions de l’Atlas est une déclaration d’amour à son pays.
Achraf Hakimi n’est pas seulement un footballeur. Il est une référence. Un modèle. Un phénomène. Sa saison 2024-2025 entre dans la légende, et ceux qui ont eu la chance de le voir jouer cette année pourront dire, dans quelques années : « J’y étais. »