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Le pragmatisme d’Hervé Renard a fait tourner la page d’Abderrazak Hamdallah. Il l’a dit lui-même. En pleine concentration, celui qu’on surnomme « L’Wazo rar » a quitté le navire laissant tout l’espoir que portait le public en sa personne s’anéantir.

Le pôle communication de la fédération a été le maillon faible dans cette histoire. Voulant justifier son abandon, la fédération a expliqué le départ du joueur par un certificat médical nécessitant un repos suite à des douleurs au niveau de son dos. S’en suit alors une guerre entre le public, les médias, les joueurs de la sélection nationale, le sélectionneur et Hamdallah. Conséquence : La concentration des joueurs fut perturbée par un événement qui a commencé par un détail pour finir en traumatisme.

L’attaquant Hamdallah

Quoiqu’on dise, Hamdallah est un bon avant centre. Seulement, être bon ne veut pas forcément dire être le meilleur. Là ou il effectue son passage, il marque de son empreinte avec son sens de but. Maroc, Norvège, Chine, Qatar et enfin Arabie Saoudite, Hamdallah a réalisé ce qu’aucun autre joueur marocain de la Botola n’a réussi à faire, à savoir un rythme ascendant dans 5 championnats différents.

Abderazzak Hamdallah a fini meilleur buteur l’année dernière devant Messi et Levandowski avec 57 réalisations au compteur. Les détracteurs ne finiront jamais de critiquer le niveau des championnats asiatiques et surtout du golf, afin de justifier les 57 réalisations. Soyons en même temps objectifs, si c’est tellement facile là-bas, pourquoi il est le seul à avoir réalisé cette performance ?Qu’on l’aime où pas, Hamdallah reste est un grand buteur et il a été récompensé pour ses réalisations. Tout est relatif certes, mais certains devraient aussi la mettre en veilleuse.

Communication désastreuse

Le pole communication doit rattraper son erreur. Devant l’insistance d’une partie du public marocain et le besoin des Lions de l’Atlas en avant-centre, la fédération se devait de faire un pas vers le joueur. Or, ce dernier se doit aussi de mettre son ego démesuré de côté et de se dire que c’est maintenant ou jamais qu’il peut représenter dignement son pays. A 30 ans, Hamdallah est bon, son mental est moins bon et le compte à rebours est en marche aussi.

Quelques signes ont apparu lorsque Vahid a déclaré que Hamdallah a été contacté par Hadji et qu’il a refusé la convocation. Hamdallah a répliqué par une réponse diplomate : « Une convocation doit être officielle et non pas par téléphone.  » Il y’a une brèche d’espoir dans l’histoire.

A l’approche des échéances de Mars comptant pour la qualification à la CAN 2021, devra-t-on faire appel à une émission afin de faire réconcilier toutes les parties et trouver un juste milieu ? Devra-t-on se concentrer sur la préparation des Lions de l’Atlas et tourner sa page ?

Depuis sa défection, Hamdallah nous a gratifié de quelques sorties médiatiques à chacune des concentrations des Lions. Observera-t-il le silence fin mars où remettra-t-il son déguisement de « l’Wazo rar » ? Des répliques des officielles montrent que la fédération campe sur ses positions face aux caprices de Hamdallah que nous avons relatés précédemment.

Le bon sens nous invite à opter pour l’intérêt de la section des Lions de l’Atlas. Si le groupe risque de se disloquer à cause de ce seul joueur, alors, il faut l’écarter définitivement. En revanche, s’il y a encore possibilité de le recadrer, alors faisons-le par respect pour ses performances actuelles.