Dans un récent entretien avec le 360Sport (ici), le sélectionneur national, Hervé Renard, a été invité à répondre à quelques questions en marge du match des éliminatoires de la CAN 2019 contre le Cameroun prévu le 16 novembre à Casablanca.
Interrogé sur son capitaine, Mehdi Benatia qui s’est mis en retraite internationale depuis le Mondial Russie 2018, Hervé Renard a répondu en ce qui le concerne » je comprends à 100% le choix de Medhi « . Une première en équipe nationale car jamais un sélectionneur du Maroc n’a tenu ce genre de propos sur un joueur qui multiplie les défections et choisit ses matchs avec les Lions de l’Atlas en fonction de sa situation en club, à moins que sa récente retraite ne soit définitive. Et d’ajouter : » Je suis en parfaite adéquation avec lui. J’accepte la décision car je n’ai pas l’habitude de brûler ceux que j’ai aimé et qui m’ont beaucoup apporté. Je n’ai pas la mémoire courte contrairement à certains. » balance-t-il à propos de l’absence du défenseur central de la Juve qui n’a toujours pas retrouvé le temps de jeu espéré avec la Vieille Dame. en revanche, le flou est toujours entretenu car on ne sait toujours pas de quelle décision s’agit-il exactement !Concernant sa participation on non au match contre le Cameroun, Hervé Renard a expliqué que si ça ne tenait qu’à lui, » Il serait là. Maintenant on ne force pas un joueur à revenir, on lui demande de revenir… » a souligné Renard qui est à deux doigts de se mettre à genoux pour supplier le « soldat » Benatia de reprendre du service pendant que nos vrais Lions de l’Atlas en kaki, convoqués 7 jours sur 7 le long de nos frontières, obéissent au prix de leur vie pour défendre les intérêts de leur pays, sans prime de victoire et sans la moindre reconnaissance. Un sélectionneur ne demande pas, il convoque. « C’est quelqu’un que j’estime beaucoup et c’est, que ça plaise ou non, l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football marocain. » estime subjectivement le sélectionneur national dépassé par son admiration excessive pour les joueurs de haut niveau qu’il ne fut pas. Pour peu, il nous dira qu’il faut sacraliser le Soldat Benatia.






























