Le football africain se taille une bonne place en 16ès de finale du Mondial U17, avec un bilan honorable pour une première édition à 48 sélections. Neuf sélections sur dix ont validé leur billet pour le prochain tour.
Une performance qui confirme la montée en puissance du continent dans les catégories de jeunes. Seule la Côte d’Ivoire, pourtant médaillée de bronze de la dernière CAN U17, a manqué le coche en terminant dernière de son groupe, sans le moindre point.
Les qualifiés africains sont désormais connus : le Maroc, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Zambie, l’Égypte, l’Ouganda, la Tunisie et l’Afrique du Sud. Un score quasi parfait (9/10) qui illustre la qualité du travail de formation entrepris par les fédérations du continent ces dernières années. Il représente pratiquement 1/3 des sélections qualifiées
On notera toutefois qu’aucune sélection africaine n’a terminé en tête de son groupe. La compétition s’est révélée âpre et exigeante, et plusieurs favoris africains ont dû batailler jusqu’au bout pour décrocher leur qualification, à commencer par le Maroc.
Les Lionceaux de l’Atlas, champions d’Afrique en titre, ont connu un parcours mouvementé. Battus par le Japon (2-0) lors de leur entrée en lice puis corrigés par le Portugal 6-0, ils ont dû attendre la troisième et dernière journée de la phase de groupes pour arracher leur qualification. Et de quelle manière : une victoire spectaculaire 16-0 contre la Nouvelle-Calédonie, un succès record qui a propulsé les jeunes Marocains parmi les meilleurs troisièmes qualifiés pour les huitièmes de finale.
Ce résultat, au-delà de son aspect symbolique, traduit une certaine réaction de caractère d’un groupe qui a bénéficié d’un brin de chance après un faux départ. Les deux cartons rouges infligé à l’adversaire ont facilité la tache de Nabil Baha et ses Lionceaux.
Avec neuf nations africaines encore en lice, et un Maroc déterminé à défendre sa couronne continentale sur le plan mondial, le rêve d’un sacré africain au Mondial U17 n’a jamais semblé aussi proche.
