Coupe-Mohamed-VI

Arrivé en Juillet dernier pour succéder au Tunisien Faouzi Benzarti à la tête du Wydad, Zoran Manojlovic est ravi de sa première expérience au Maroc.

S’il apprécie l’ambiance du derby, le Serbe regrette une forme de nonchalance chez les footballeurs marocains.

Arrivé cet été sur le banc desRouges, ZoranManojlovic a la lourde tâche de succéder à Faouzi Benzarti, finaliste de la Ligue des Champions et champion du Maroc la saison dernière.

Dans un entretien avecBBC Sport, Zoran Manojlovic s’est dit ravi de son nouveau poste au Wydad : « c’est une bonne expérience de travailler ici au Maroc en tant qu’entraîneur principal de l’un des meilleurs clubs d’Afrique. Le championnat marocain est l’un des meilleurs d’Afrique avec ceux de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte.  »

Adversaire du Raja le 2 novembre dernier en Coupe Mohammmed VI, Manojlovic a particulièrement apprécié l’ambiance de ce match pas comme les autres: « le derby de Casablanca est incroyable avec 60 000 spectateurs, moitié Wydad moitié Raja, c’est un très bon match et quel que soit le résultat, le football marocain en sort vainqueur. « En vidéo ci dessous

Conscient d’avoir à sa disposition un effectifcapable de remplir les objectifs élevés du Wydad, il met en garde ses joueurs contre la facilité. « Dans mon équipe, j’ai cinq ou six joueurs capables de jouer en Europe, mais je dirais qu’en général, les joueurs marocains doivent s’efforcer de bien jouer tout le temps. Le problème, c’est que parfois, un joueur joue un ou deux bons matchs et pense que tout va bien, alors qu’il doit garder le même niveau pendant cinq, six, sept matchs et plus.  »

L’entraîneur du Wydad, qui a côtoyé un des plus grands joueurs de l’histoire, Rivaldo, pendant son séjour en Angola, en tant qu’entraîneur adjoint de Kubuscorp, revient sur cette expérience marquante, en envoyant un message subliminal à ses joueurs: « J’ai travaillé avec lui pendant un an et il n’est pas seulement professionnel à 100 %, mais à 200 %. Même s’il était l’un des meilleurs joueurs du monde, il me disait toujours «pas de problème, coach, je ferais de mon mieux». Souvent, après l’entraînement, il restait 20 minutes de plus pour travailler très dur. C’est l’un des meilleurs joueurs que j’ai jamais entraînés. «