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Youssef El Arabi a profité de la trêve internationale pour revenir à Hérouville, où il a donné le coup d’envoi du match de futsal, samedi 12 octobre 2019. Entretien.

Depuis le début de sa carrière professionnelle, il marque marque plus d’un but tous les deux matchs. Youssef El Arabi, 32 ans, est une machine à scorer qui a fait ses débuts au Stade Malherbe Caen (11 buts en Ligue 2 en 2009-2010, 17 buts l’année suivante en Ligue 1). Le natif de Caen a quitté le club en 2011 pour Al-Hilal, en Arabie Saoudite, et a ensuite fait le bonheur de Grenade (Espagne), Lekhiya (Qatar) et Al-Duhail (Qatar).

Cet été, l’avant-centre franco-marocain a signé en Grèce, à l’Olympiakos Le Pirée. Il y brille déjà. Youssef El Arabi était à Hérouville le week-end dernier, profitant de la trêve internationale (il n’est plus appelé en sélection malgré ses performances) pour assister au match de futsal du club dont il est président. Nous l’avons rencontré.

« Une opportunité de revenir en Europe »
Sport à Caen : Youssef, tu as encore marqué dernièrement avec l’Olympiakos Le Pirée : ce début de saison semble très convaincant.

Youssef El Arabi : Ça se passe très bien, je suis très content. Quatre buts et deux passes décisives en six matchs, c’est un bon début. Avec la Ligue des Champions, on enchaîne les matchs. Notre priorité, c’est le championnat. La Ligue des Champions est un plus. On a commencé par un nul et une défaite. On prépare désormais la réception du Bayern. Ce sont des gros matchs, ça fait toujours plaisir.

Pourquoi as-tu fait le choix de revenir en Europe et de signer à l’Olympiakos ?

J’ai eu la chance de faire trois belles années au Qatar. J’ai été deux fois meilleur buteur du championnat. L’Olympiakos cherchait un attaquant un peu expérimenté. Par le biais de mon agent, ils ont fait part de leur intérêt. Pour moi, c’était une opportunité de revenir en Europe. En plus, il y avait les qualif’ au mois de juillet pour la Ligue des Champions. C’était un gros challenge. Cela s’est fait naturellement. « J’ai beaucoup appris à l’étranger »
Manifestement, tu n’as pas eu de difficulté de réadaptation !

Pas du tout ! J’ai bien travaillé ces dernières années même si je n’évoluais pas au même niveau. J’ai fait une bonne préparation individuelle également. Je me suis très vite adapté à l’équipe. Il y a pas mal de Français (dont Mathieu Valbuena, ndlr), c’est plus simple pour se comprendre. Ta carrière est sûrement loin d’être terminée mais beaucoup pensent que tu aurais pu évoluer dans des clubs plus huppés. As-tu le sentiment d’avoir fait parfois des choix atypiques ?

C’est vrai que mes choix ont pu être atypiques pour certains. On a entendu pas mal de choses à mon sujet, mais il n’y avait pas vraiment d’offres concrètes pour moi. Après, j’ai fait des choix et je ne les regrette pas. J’ai beaucoup appris à l’étranger. J’ai su mûrir. Je suis content parce que, là où je suis passé, j’ai su laisser ma trace. Je suis le buteur historique de Granada, le buteur historique de mon club au Qatar. Laisser des traces et marquer des buts importants, c’est ce qui compte pour un attaquant. C’est ce que je fais de mieux et je suis content.

Le cadre de vie est très différent en Grèce par rapport au Qatar, notamment dans les stades !

Ah oui, bien sûr ! Au Qatar, ils n’ont pas encore la culture de venir au stade. Ils regardent les matchs à la télé. Quand tu reviens en Grèce… On connaît la Grèce, Athènes et surtout l’Olympiakos. Il y a des super supporters. Le stade est toujours plein. Ils sont derrière nous, ils nous poussent. « J’ai ça dans le sang »
La Ligue des Champions, c’est extraordinaire pour un footballeur…

J’ai rêvé de la jouer depuis tout petit. Ma chance est arrivée. Ça fait plaisir de se frotter aux grosses équipes. La priorité du club est de gagner le championnat, alors la Ligue des Champions n’est que du plus.

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